Cet ouvrage réunit les actes des deux premiers colloques « Jeunes chercheurs » du Cercle interuniversitaire d'étude sur la République des Lettres (CIERL) tenus à l'Université Laval (Québec) en mai 2001 et 2002. ©Electre 2024

Cet ouvrage réunit les actes des deux premiers colloques « Jeunes chercheurs » du Cercle interuniversitaire d'étude sur la République des Lettres (CIERL) tenus à l'Université Laval (Québec) en mai 2001 et 2002. De ces deux rencontres, seize articles ont été retenus par le comité de rédaction des Cahiers du CIERL, qui sont autant de réflexions unies par un même désir de penser les modalités de la représentation sous l'Ancien Régime. Qu'il s'agisse de la rhétorique de Rabelais, des problèmes liés à la définition du signe dans les travaux d'Arnauld, Lancelot et Nicole, du statut de la description au siècle des Lumières, de la nature et de la fonction du portrait dans le théâtre et le récit de fiction classiques, de la notion d'imitation musicale chez Dubos et Chabanon, de l'hybridation des discours savants et populaires chez Buffon, des savoirs de la fiction chez Sade, Deslandes ou Révéroni Saint-Cyr, du discours de la mode à l'âge classique, de la figure contrastée du promeneur des Lumières chez Rousseau et Restif de la Bretonne, des rapports entre dialogisme et didactisme au féminin chez Madame d'Épinay, de l'histoire, de l'économie et de la fonction du discours utopique, ou encore de la manière de rendre compte d'êtres marginaux tels que les travestis et les monstres, la notion de représentation ouvre un large territoire d'investigation d'autant plus fécond qu'il appelle et conjugue des savoirs liés dans une commune épistémè que n'a pas encore divisée l'institutionnalisation moderne des disciplines. Divisé en cinq parties, ce premier numéro des Cahiers du CIERL propose ainsi au lecteur un tour d'horizon de la représentation classique dans ses dimensions tant discursives, esthétiques et épistémologiques que sociologiques et anthropologiques.