Une étude sur les implications de la relation antagoniste du théâtre à la mémoire. Le théâtre par définition est, en effet, un art sans mémoire qui vit d'instant, chaque représentation étant unique. Cette relation est ici étudiée en trois parties : dans l'Antiquité, de la Renaissance au XIXe siècle et aujourd'hui. ©Electre 2024
Le théâtre semble a priori un art sans mémoire puisqu'il vit d'instantanéité, chaque représentation étant par définition une première. Tel qu'il s'est constitué cependant, dès le début, sur la scène grecque, il s'est rattaché à des histoires fondatrices (Guerre de Troie, légende des Labdacides, etc.) et il est apparu qu'au moins sous sa forme tragique, la pièce de théâtre portait le poids d'une lourde mémoire. Ensuite, devenus des modèles, les dramaturges de l'Antiquité ont créé la mémoire du théâtre occidental, et, même quand il s'agissait de théâtre historique ou purement événementiel, il devenait presque impossible d'échapper aux schémas déjà constitués.
Il n'était pas question, pour les intervenants du colloque Théâtre et Mémoire, d'embrasser dans son ensemble la relation du théâtre à la mémoire, mais d'en percevoir certaines implications, de jeter quelques lueurs sur un couple conflictuel.
A.B.C.
Paru le : 02/10/2002
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Ophrys
Collection(s) : Théâtre, langages et sociétés
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Laboratoire Théâtre, langages et sociétés (Avignon) - Directeur de publication : Anne Bouvier Cavoret
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782708010307
Reliure : Broché
Pages : 282
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Poids: 460 g
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