Cette synthèse présente les principales pistes de lecture d'une des oeuvres les plus lues au Moyen Age. Dans le cadre d'un songe et d'une quête au sein du verger de Plaisir, le poème se présente en deux strates datant de 1230 et 1270 : la première, due à G. de Lorris constitue le modèle de l'allégorie de l'amour ; la seconde renouvelle l'art d'aimer par l'ironie et le savoir encyclopédique. ©Electre 2025
Le poème qui se désigne comme «Roman de la rose» est l'une des oeuvres les plus connues du Moyen Âge. Composé en deux temps (vers 1230, vers 1270), il offre, en 4 000 vers, un archétype de l'«allégorie courtoise» attribué à un «Guillaume de Lorris» inconnu, et sa continuation, en 17 000 vers, par un clerc, Jean de Meun qui, sur le même canevas, propose «un miroir aux amoureux», mise en fiction des savoirs de son temps. L'évocation complaisante des séductions du verger de Plaisir, puis des intermittences du coeur jouées par les personnifications, dans le cadre d'une quête amoureuse, se transforme chez l'universitaire en somme, en discours sur l'univers ; l'art d'aimer se fonde sur la sagesse des Anciens et une philosophie de la nature.
Paru le : 07/06/2012
Thématique : Essais sur littérature antique et Moyen-âge
Auteur(s) : Auteur : Armand Strubel
Éditeur(s) :
Classiques Garnier
Collection(s) : Recherches littéraires médiévales
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-8124-0514-3
EAN13 : 9782812405143
Reliure : Broché
Pages : 139
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 0.8 cm
Poids: 240 g
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