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Les textes de quatre conférences tenues à l'Ecole pratique des hautes études en 2003 sont rassemblés, revus et augmentés. Ils reconstruisent l'opposition entre cartésiens et newtoniens au début du XVIIIe siècle avec une attention particulière aux débats entre J. Privat de Molières et P. Sigorgne, mais aussi en privilégiant le regard d'un malebranchiste, H.-S. Gerdil. ©Electre 2024
Si l'on s'en tient au discours traditionnel, qui dépend en grande partie de Voltaire, l'histoire est linéaire : au début du XVIIIe siècle, physique newtonienne et philosophie lockienne ont détrôné Descartes. Mais l'histoire est plus compliquée. Pendant longtemps, en dehors de l'Angleterre, cartésiens et newtoniens se sont affrontés avec des visions opposées dans ce qu'un contemporain a appelé «un combat philosophique en champ clos». Le fait est que cartésiens et newtoniens regardaient, en même temps, les mêmes phénomènes, mais ils voyaient des choses différentes. Les tentatives de fondre les deux perspectives, au nom d'une matrice métaphysique supposée commune, n'ont certes pas manqué, mais il s'agissait de deux regards trop différents pour pouvoir être compatibles. Cela apparaît clairement quand on constate les effets que ces deux visions simultanées et opposées produisaient sur le terrain des doctrines philosophiques et religieuses. Là aussi, les vues étaient aux antipodes et engendrèrent un débat enflammé, qui vit Leibniz au centre d'un réseau d'argumentations mais aussi d'insinuations et les jésuites du Journal de Trévoux, spectateurs attentifs et loin de rester indifférents aux enjeux de la polémique. Le présent ouvrage, qui rassemble et développe quatre conférences tenues à l'École pratique des hautes études, se propose de reconstruire cette histoire dans sa complexité. Il le fait avec une attention particulière à la scène parisienne, dans laquelle l'éminent savant cartésien Joseph Privat de Molières doit subir les attaques du jeune newtonien Pierre Sigorgne, mais aussi en privilégiant le regard d'un malebranchiste destiné à une brillante carrière à Turin et à Rome, Hyacinthe-Sigismond Gerdil, qui, dans sa réfutation de Locke et dans la résistance qu'il oppose à Newton, exprime un point de vue partagé par de nombreux philosophes et savants français de son époque.
Paru le : 01/03/2012
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Auteur : Carlo Borghero
Éditeur(s) :
Brepols
Collection(s) : Bibliothèque de l'Ecole des hautes études, section des sciences religieuses
Contributeur(s) : Traducteur : Tomaso Berni Canani - Préfacier : Jean-Robert Armogathe
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-503-54177-8
EAN13 : 9782503541778
Reliure : Broché
Pages : 156
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.4 cm
Poids: 0 g