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Dans le premier de ces trois textes l'auteur étudie les principes naturels de la morale et de la politique et procède à un examen de l'influence du gouvernement sur les moeurs. Dans le suivant, il dresse un panorama des devoirs de l'homme fondés sur sa nature. Enfin, le dernier texte est constitué d'un dialogue sur les principes de la morale. ©Electre 2024
«Tant que l'éducation sera négligée, la raison persécutée, la vertu méprisée, il ne faut pas s'attendre à voir les hommes ni meilleurs, ni plus heureux.»
«Les hommes ne sont pas dégénérés : leur raison n'a pas encore été suffisamment développée. Leur nature ne s'est pas dégradée : elle n'a point été convenablement cultivée.»
«Un des grands inconvénients du commerce du monde est d'exposer les personnes occupées à devenir les victimes d'une foule d'importuns, de fainéants, d'ennuyeux, qui viennent périodiquement leur apprendre qu'ils n'ont rien à leur dire.»
«Les nations pauvres ne sont-elles pas à portée de supplanter les nations plus riches dans leur commerce ? L'étranger s'adressera toujours au peuple qui lui fournit les marchandises à meilleur compte. Une nation trop riche périt de son embonpoint et deviendra la proie des nations plus pauvres, qui n'auront point d'argent mais du fer pour la conquérir.»
«Ainsi que tous les excès, le commerce trop étendu finit par se punir lui-même. En augmentant dans un pays la masse des richesses, il augmente nécessairement le prix de toutes les denrées, par conséquent celui de la main-d'oeuvre ou le salaire de l'ouvrier. Dès lors, les manufactures nationales perdent la concurrence avec celles des peuples moins riches qui travaillent à meilleur marché.»
«Que dans un coin de l'Asie un imposteur tel que Mahomet parvienne à persuader une centaine d'Arabes imbéciles et à leur faire croire qu'il est un grand prophète, cette erreur paraît d'abord de très peu de conséquence. Cependant on trouve qu'au bout d'un siècle cette erreur a fait inonder de sang et l'Asie et l'Afrique, et qu'elle est la cause fatale de l'engourdissement stupide dans lequel nous voyons encore gémir les malheureux habitants des plus belles contrées du monde, sur lesquels un despotisme affreux exerce son empire destructeur.»
«La liberté entre les mains d'un être sans culture et sans vertu est une arme tranchante entre les mains d'un enfant.»
«On est homme avant que d'avoir une religion, et quelque religion qu'on adopte, sa morale doit être la même que celle que la Nature prescrit à tous les hommes, sans quoi elle serait destructive pour la société. Rien de plus injuste, de plus inhumain, de plus extravagant, de plus contraire au repos de la société, que de haïr et de persécuter ses semblables pour des opinions. Les opinions ne sont dangereuses que lorsqu'on veut les faire adopter par force à d'autres. Le crime est toujours du côté de celui qui le premier emploie la violence. Rien n'est plus propre à rendre les hommes insociables que le défaut d'indulgence en matière d'opinions. Si quelqu'un méritait d'être privé des droits de l'humanité, ce serait évidemment celui qui voudrait que l'on égorgeât sans pitié tous ceux qui ne penseraient pas comme lui.»
«Tout homme qui n'est point alarmé d'une injustice faite au plus obscur de ses concitoyens est un imbécile qui ne mérite lui-même que des fers.»
«Aimez, pour être aimé. Voilà le précepte simple auquel peut se réduire la morale universelle.»
Diffusion Presses Universitaires de France
Paru le : 25/11/2004
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Auteur : Paul Henri Dietrich Holbach
Éditeur(s) :
CODA
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Jean-Pierre Jackson - Auteur : - Auteur du texte : Jean-Pierre Jackson
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782849670156
Reliure : Broché
Pages : 842
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 3.9 cm
Poids: 930 g