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L'âne et l'abeille : le monde animal dans les énigmes et les comptines kabyles. Ayyul d tizizwit : timsaEraq d tihgenga di tudert isegla


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Résumé

Recueil de comptines, d'énigmes et de devinettes kabyles sur le thème des animaux. Elles témoignent du regard porté par les anciens Kabyles sur la nature. ©Electre 2024

Pourquoi «L'âne et l'abeille» ? C'est le titre d'une comptine. Ces petits chefs-d'oeuvre de la littérature orale sont chantés quotidiennement par les enfants avec verve et enthousiasme. Chaque comptine possède un titre évocateur de choses et d'événements de la vie. Les animaux et les oiseaux ainsi que les insectes ont toujours servi aux jeux des enfants à travers le profond respect porté par les anciens Kabyles à la nature (tarwest). Le dicton est clair ; la mère-terre est sacrée ainsi que tous les éléments qui constituent la sève de la nature, à commencer par l'eau et l'arbre de vie, «le frêne cosmique» (Taslent tademGammait) : «C'est sur la nature que toutes les choses de la vie reposent !» (Af terwest kullec i'gress !) De la comptine de l'abeille et de la coccinelle en passant par celle de la cigogne ou «la comptine du lion, du chat, de l'âne et de l'abeille», on ne peut échapper à l'importance que revêt la nature à nos yeux d'enfants : Elle faisait partie de nous-mêmes ; elle était sacrée. Les anciens Kabyles prêtaient la vie et la sauvegarde de l'humanité aux insectes, aux oiseaux et à tous les autres êtres vivants. De l'arbre de la création jusqu'à la fleur, «tous les êtres non humains» - mais qui sont considérés comme tels - sont racontés, dits et chantés à travers toute la littérature orale et notamment les comptines et les chantefables. L'abeille est considérée comme l'une des mères du monde naturel et de l'humanité. Elle est le symbole de la vie et de la sauvegarde de l'harmonie dans les univers végétal, animal et humain. L'âne, animal modeste et travailleur, a participé à la construction et à la vie des autochtones que sont les Kabyles. C'est ainsi que son nom est cité dans toutes les prières ancestrales des Anciens.

Nous chantions aussi beaucoup car, grâce à sa langue maternelle, l'enfant vit en pleine sécurité psychique. Un dicton dit : «Qui a une langue se sent en sécurité !» (Win isEpsilonan iles, yetwennes !) L'enfant ne saurait être heureux sans utiliser sa langue maternelle à l'école. Quand une langue ne se parle plus, son peuple cesse d'exister.

Fiche Technique

Paru le : 11/04/2016

Thématique : Anthropologie

Auteur(s) : Non précisé.

Éditeur(s) : L'Harmattan

Collection(s) : Présence berbère

Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Youcef Allioui

Série(s) : Non précisé.

ISBN : 978-2-343-07869-4

EAN13 : 9782343078694

Reliure : Broché

Pages : 124

Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm


Épaisseur: 0.7 cm

Poids: 160 g