en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Les thèses girardiennes sur le fait religieux sont ici confrontées à celles de Régis Debray, Walter Burkert, Jan Assmann, ou encore d'Eugen Drewermann. ©Electre 2025
René Girard : épistémologie du sacré
La critique contemporaine présente généralement René Girard comme un penseur chrétien, ni plus ni moins, et l'essentiel de ses théories comme une apologie pure et simple du christianisme. Certains lecteurs s'en réjouissent trouvant là un socle rationnel et anthropologique à leur foi chrétienne, et d'autres au contraire le dénigrent lui et ses travaux de ce simple fait. Afin de comprendre pleinement son geste et la différence fondamentale que celui-ci place entre le religieux archaïque et le christianisme, il faut redessiner tout le chemin de l'histoire du sacré. Si le religieux est consubstantiel à l'humanité, c'est parce que celui-ci fut toujours une auto-transcendance de la violence de la communauté, une mise à distance de la violence intestine qui trouve sa solution dans un meurtre collectif et fondateur. Le christianisme ne semble pas échapper à cela puisqu'il propose bien lui aussi une résurrection divine qui suit un meurtre collectif. Toutefois, au-delà de cette similarité de structure entre tous les Dieux, c'est le discours sur ce processus divinisant qui est totalement renversé par le christianisme. Pour la première fois, le christianisme met à mal ce mouvement en dénonçant le caractère strictement mécanique et mimétique de la violence qui frappe la victime ainsi que son innocence. Afin de montrer la pertinence de la thèse de Girard tout en limitant la rupture que pose celui-ci entre l'archaïque et le judéo-chrétien, les thèses girardiennes sont ici confrontées à celles de Régis Debray, Walter Burkert, Jan Assmann ou encore d'Eugen Drewermann.
Paru le : 28/05/2007
Thématique : Anthropologie
Auteur(s) : Auteur : Stéphane Vinolo
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Ouverture philosophique
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-296-03267-5
EAN13 : 9782296032675
Reliure : Broché
Pages : 270
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 440 g