Jeune paysan en 1957, seul garçon de sa famille, Jean ne peut pas quitter son village des Passereaux pour rejoindre la ville. Face à l'impossibilité d'épouser Odette, l'irresponsabilité du père, la violence de la fille aînée envers sa mère et la grossesse imprévue de sa petite soeur, il noie son désespoir dans le travail avant de sombrer dans la folie et de se laisser mourir. Premier roman. ©Electre 2025

Les Éditions

Aux forges de Vulcain

Selon la légende, Vulcain a forgé le bouclier de Mars, le trident de Neptune, le char d'Apollon. Dans l'assemblée des dieux, il n'est ni le plus fort, ni le plus beau mais, parce qu'il a donné aux autres le moyen de leur puissance, il est le plus nécessaire.

Les Éditions Aux forges de Vulcain forgent patiemment les outils de demain. Elles produisent des textes. Elles ne croient pas au génie, elles croient au travail. Elles ne croient pas à la solitude de l'artiste, mais à la bienveillance mutuelle des artisans. Elles espèrent plaire et instruire. Elles souhaitent changer la figure du monde.

Nous tous sommes innocents

Les Passereaux, mai 1958. Jean est un jeune paysan qui aime inventer des histoires, rêve de devenir instituteur et de s'installer à la ville. Il espère un ailleurs, mais on. ne choisit pas sa vie, aux Passereaux, et tout semble vouloir s'acharner contre ses rêves : son père qui lui refuse de quitter la ferme, la famille d'Odette qui s'oppose à ce que Jeannot l'épouse, la guerre d'Algérie, qui ne le rendra pas indemne. Acculé, Jean se ferme au monde au point de glisser dans la folie.

Roman du tourment, inspiré d'une histoire vraie, Nous tous sommes innocents raconte l'histoire déchirante d'un homme cerné par le tragique et, dans son regard, le destin d'une famille qui porte en elle le ferment de sa propre malédiction. Sommes-nous tous innocents ? Comment, jusqu'à son dernier souffle, un homme peut-il essayer de faire sortir ce cri qu'il porte en lui ?

Le Plancher de Jeannot

Le Plancher de Jeannot est un morceau de parquet de 15 mètres carrés, gravé d'un texte de 80 lignes en lettres capitales et poinçonnées par un paysan nommé Jeannot au début des années 1970. Il est aujourd'hui exposé devant l'entrée de l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne à Paris.

Vous trouverez plus d'informations sur ce livre et le plancher sur le site de la maison d'édition : www.auxforgesdevulcain.fr