La question de l'exclusion abordée sous l'angle du corps considéré comme le "dernier capital" de ceux qui sont à la rue. Montre combien la méconnaissance de la manière dont les exclus investissent leur corps nuit à l'efficacité des accompagnements éducatif, social et médical. ©Electre 2025
Quand on n'a plus que son corps
Être SDF, RMIste, domicilié précaire, ne plus avoir d'existence sociale reconnue : des centaines de milliers de nos concitoyens subissent des situations dont le point commun est qu'ils n'ont plus qu'une seule et ultime ressource, leur propre corps.
Mesure-t-on réellement ce que cela signifie ? Non. Parce qu'il faut le vivre pour le savoir, et aussi parce que cela fait trop peur. N'avoir que son corps, c'est devoir tout miser sur lui. C'est l'inscrire, et soi-même avec, dans une trajectoire impitoyable : fonctionnement en « sur-régime » constant, surexploitation, surexposition... entraînant au final, des dégradations irréversibles. Quid alors des « projets d'avenir » ?
Gisèle Dambuyant-Wargny a enquêté. Par son approche sociologique, elle dissèque ces logiques de « gestion » du corps précaire que notre société et les divers professionnels ne prennent peut-être pas assez en compte.
Préfacé par Georges Vigarello, cet ouvrage éclaire de manière plus générale le corps aujourd'hui : ici, des corps surexploités pour survivre, là des stratégies pour satisfaire aux exigences de performance. Partout, une certaine misère.
Paru le : 24/05/2006
Thématique : Sociologie des discriminations
Auteur(s) : Auteur : Gisèle Dambuyant
Éditeur(s) :
Armand Colin
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Préfacier : Georges Vigarello
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782200268145
Reliure : Broché
Pages : 236
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.9 cm
Poids: 275 g
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