Journaliste à La voix du Nord, chroniqueur judiciaire, professeur d'art dramatique au conservatoire de Valenciennes, fondateur de l'Atelier-théâtre du Hainaut, J. Leroy parle de sa vie, des personnalités qu'il a croisées, des êtres qui l'ont marqué : d'Henri Laborit à Marcel Marceau. ©Electre 2025

Soixante ans. Une enfance, une vie et deux passions : le théâtre et l'écriture. Chroniqueur à l'ORTF, journaliste à la Voix du Nord (Editions de Valenciennes et Montreuil-sur-Mer) Jacques Leroy a dirigé pendant dix-sept ans la rédaction d'Etaples-sur-Mer du quotidien régional avant de se consacrer à la chronique judiciaire au TGI de sa ville natale : Boulogne-sur-Mer.

Professeur d'art dramatique au Conservatoire de Valenciennes, fondateur de l'Atelier-Théâtre du Hainaut, agréé par les Jeunesses musicales de France, un homme de plume et de planches se raconte en ouvrant large les portes d'un espace humaniste : la Galerie du coeur.

Une plage de réflexion sur la réalisation de soi, les rapports entre le Moi et l'Autre, la science et la philosophie, la création et l'inlassable conquête de la liberté.

Quels liens naturels rassemblent des êtres aussi singuliers que le philosophe errant Hermann Hesse ; le scientifique Henri Laborit ; le magicien du silence Marcel Marceau, l'écrivain pamphlétaire Jean-Edern Hallier ; des artistes tels Fernand Raynaud, Pierre Richard, Jacques Villeret, Serge Gainsbourg, Michel Sardou, Georges Chelon, le peintre Arthur Van Ecke ? Sans oublier les camarades les complices des trêteaux de l'amitié : Ch'Guss et Jean Jarrett...

L'aile intime de la Galerie abrite le souvenir d'élus locaux, parlementaires du Pas-de-Calais : Henri Henneguelle et Henry Elby. Ils ont marqué de leur empreinte le devenir économique et social du Boulonnais et du Pays de Montreuil-sur-Mer d'après guerre. Que sait-on aujourd'hui, au-delà de leur forte personnalité, de leur amour commun de la nature ? Comme l'enseignant Alfred Monchy et le médecin Raymond Couret, ils aimaient se retrouver à la pêche à la ligne sur les berges de la Course

Jacques Leroy en appelle au génie de Victor Hugo comme à la sagesse d'une poignée d'hommes pour qui l'existence fut un combat chaque jour recommencé. Il nous invite à l'espérance entre tendresse et colère, douleur et apaisement, euphorie et désespoir.

Car la Vie sait combler celles et ceux qui sourient à l'aube d'un jour nouveau.