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L'étymologie du terme de république (res publica signifie la chose publique) renvoie à un pouvoir d'organisation matérielle des choses et des êtres. C'est cette question de la matérialité du pouvoir qui est envisagée ici dans un parcours historique : une relecture de la res publica antique, une histoire du terme de chose publique et la mise en scène du pouvoir chez T. Hobbes. ©Electre 2024
La chose publique
Parce que le terme de « république » fait partie du vocabulaire courant, son étymologie particulièrement intéressante se fait sans doute oublier : la république, c'est d'abord plus largement la res publica, la chose publique. Nous voici donc immédiatement renvoyés à la matérialité du pouvoir politique : la politique, saisie à travers cette expression, est d'abord un pouvoir d'organisation matérielle des choses et des êtres. Chaque conception de la politique, chaque débat public ont alors pour enjeu cette matérialité créée par le pouvoir : quels objets sont publics, et lesquels sont privés ? Quels assemblages sont créés et lesquels sont dénoués ? Comment le pouvoir façonne-t-il l'espace ?
C'est à observer de plus près la matérialité du pouvoir que nous invitent Bruno Latour, Oleg Kharkhordin et Quentin Skinner, au fil d'un parcours historique.
Reprenant l'expression à sa source latine, Oleg Kharkhordin propose une relecture érudite et nourrie de la res publica antique : il montre à la fois comment le droit romain, au fil de sa longue histoire, a donné forme à un espace public ; mais aussi comment l'interprétation de la res publica romaine par les historiens contemporains est riche d'enjeux politiques.
Mais le pouvoir politique n'est pas seulement metteur en scène des êtres et des choses : il est aussi metteur en scène de lui-même. C'est en se donnant un visage qu'il peut s'exercer. En invitant à regarder la curieuse machine proposée par l'abbé Nicéron au milieu du XVIIe siècle, Bruno Latour introduit le thème d'un pouvoir politique dont l'efficacité même repose sur sa capacité à se présenter comme organisateur de la multitude. De même, Quentin Skinner nous invite à parcourir les éditions anglaises du XVIIe siècle pour voir à l'oeuvre la mise en scène du pouvoir : des traductions de Tite-Live au Léviathan de Hobbes, les livres ouvrent un espace de représentation visuelle, miroir et outil du pouvoir tout à la fois. Dans les gravures qui ouvrent ces ouvrages se cherche le visage du bon ordre souverain, la traduction physique de la res publica idéale.
Paru le : 13/11/2009
Thématique : Sciences politiques Revues d'Actualité
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Sorbonne Université Presses
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Directeur de publication : Solange Chavel
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-84050-670-6
EAN13 : 9782840506706
Reliure : Broché
Pages : 321
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 454 g