La canicule d'août 2003 a mis en évidence de nombreux dysfonctionnements du système de santé et de l'ensemble du corps social en France. L'ampleur de ce drame sanitaire désigne clairement aux éthiciens et moralistes quelques-uns des enjeux les plus décisifs de leur réflexion pour l'immédiat et le proche avenir : lutte contre l'indifférence sociale et devoir de non-abandon. ©Electre 2024
«La vie corporelle du Christ était d'une telle dignité, surtout à cause de la divinité à laquelle elle était unie, qu'il faudrait déplorer sa perte, ne fût-ce que pour un instant, beaucoup plus que la perte de celle de tout autre homme, même pour beaucoup plus longtemps. D'où ce que dit le philosophe du Livre III de l'Éthique (III, 12) que le vertueux aime la vie d'autant plus qu'il la sait meilleure, et cependant il l'expose pour le bien de la vertu. Pareillement, pour le bien de la charité, le Christ exposa sa vie qu'il aimait au plus haut point, selon ce verset de Jérémie (12, 7): "J'ai remis mon âme bien-aimée aux mains de mes ennemis."
S. Thomas d'Aquin, Somme théologique, IIIa q. 46 a. 6 ad 4 (traduit par Jean-Pierre Torrell, o.p.)
Paru le : 01/07/2004
Thématique : Revues de Philosophie Revues d'Ethnologie et de Sociologie Revues de Communication
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Cerf
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9772204352292
Reliure : Broché
Pages : 138
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 150 g
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