Un coup de coeur de Mollat
Le terme "marin" est mixte, mais les femmes abordent la mer différemment, avec les sensibilités, les émotions et les félures propres à leur histoire.
7 femmes aux destins surprenants ont mis une partie de leur vie au service de leur passion : la mer. Le besoin de mer, le rêve de grands espaces, la soif d'aventure et la confrontation avec leurs propres limites ont vaincu la solitude et la peur. Elles apprécient la vie sur terre mais, sur l'océan, elles trouvent l'accomplissement de soi, la liberté : "en mer, je suis bien". La solitude devient presque une compagne et si elle exarcerbe les sentiments, elle semble moins pénible en mer qu'isolée au milieu des humains. Une complémentarité avec laquelle jouent ces sept navigatrices. Elles sont à la merci des éléments et de la nature, qui, souvent, décideront de leur sort. D'autre part, le bateau est leur sécurité, car sans lui, "elles ne sont rien" ; d'où l'obligation de se préparer au maximum et de réfléchir aux détails.
En mer, ces femmes ont besoin de leur corps comme outil, et elles le martyrisent souvent. Cependant elles sont soucieuses de leur apparence, surtout lors des arrivées quand elles retrouvent la famille et les copains ! L'image du navigateur-aventurier sale et velu ne s'applique pas aux femmes.
Après la saveur des arrivées, le passage sur la terre ferme signifie la fin d'une histoire, mais permet souvent de découvrir de nouveaux horizons et de réfléchir à d'autres aventures.