en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
L'auteur démontre dans cet ouvrage que les crises politiques que la Belgique a traversées ont contribué à la consolidation du régime démocratique : les crises font office de soupape de sûreté et contribuent à soulever des problèmes auxquels les acteurs politiques finissent par apporter des solutions. ©Electre 2024
Les crises sont inhérentes au développement historique de la Belgique sans toutefois compromettre l'approfondissement de la représentation et de la démocratie. Cette logique paradoxale montre que la crise est un révélateur de la solidité du régime démocratique : elle peut le conforter en extériorisant ses tensions et en dénonçant ses dysfonctionnements pour autant que ces derniers trouvent une réponse. C'est pourquoi la crise est ambivalente : si elle comporte des menaces et des coûts, elle possède également un caractère positif voire créatif.
A partir d'une conceptualisation de la crise et de la démocratie, mais aussi de trois études de cas : la première guerre scolaire de 1874 à 1884, la question royale de 1940 à 1951 et la deuxième guerre scolaire de 1952 à 1958, se dégage une constante dans l'évolution des crises, formalisée par la construction d'échelles de mesure et de graphiques. Toute crise possède une phase de croissance au cours de laquelle se produit une escalade à la fois de la mobilisation de l'opinion publique et des tactiques des acteurs politiques et des groupes de pression en vue d'intensifier la crise, suivie d'une phase de décroissance de la crise au cours de laquelle les acteurs politiques tentent de calmer le jeu en prenant en main le traitement de la crise, le rôle de l'opinion publique se limitant à une suspension et/ou à un arrêt de la mobilisation. Au cours de cette évolution, la crise apparaît tantôt comme un phénomène incertain qui dépasse la capacité des acteurs, tantôt comme un moment propice aux décisions et aux changements.
La crise fait office de soupape de sûreté permettant aux acteurs d'évacuer les tensions dues à l'hétérogénéité et à la complexité sociale de la Belgique, et permettant au système politique de ne pas imploser sous la pression conjointe de tensions et de dysfonctionnements que les crises dénoncent. La crise contribue à dénoncer des problèmes relevant des intérêts considérés comme vitaux par les citoyens et, dans la mesure où ces problèmes reçoivent des solutions, elle contribue à consolider le régime démocratique. Si les acteurs politiques combinent efficacité et légitimité dans le traitement de la crise, les menaces et coûts qui lui sont inhérents se combinent à un apport innovateur.
Paru le : 01/07/2003
Thématique : Relations internationales et géopolitique Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Nathalie Schiffino
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Logiques politiques
Contributeur(s) : Préfacier : Xavier Mabille
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782747547550
Reliure : Broché
Pages : 302
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.6 cm
Poids: 540 g