Un réquisitoire contre la télésurveillance, basé sur deux enquêtes effectuées à Mons-en-Baroeul, municipalité de gauche du Nord et à Levallois-Perret, municipalité de droite de la région parisienne. ©Electre 2025

Ce livre est un réquisitoire contre la télésurveillance qui porte atteinte à la liberté des citoyens à leur insu... Il s'appuie sur deux enquêtes de terrain effectuées dans deux municipalités à dérives sécuritaires de télésurveillance : une de gauche (Mons-en-Baroeul, Nord) et une de droite (Levallois-Perret, région parisienne). Il démontre comment la télésurveillance est un produit dérivé du câble, et un marché financier juteux payé par les contribuables. Elle sert avant tout aux ambitions politiciennes pour aller à la péche aux voix sur fond de dérives sécuritaires et de concurrences électorales. Elle ne répond pas aux vrais besoins de sécurité des populations. Le livre clarifie différents concepts théoriques de sécurité entre besoins légitimes de sécurité (pyramide des besoins de Maslow) et les réponses sociales attendues de sécurité qui sont autres. Les besoins de sécurité se situent avant tout au niveau de l'emploi et des revenus, et ces systèmes entrent dans la panoplie de mythes gadgets et de divers exutoires sociaux à la crise économique. Hors notions juridiques d'atteintes aux libertés, il démonte le mythe paillette de protection de la télésurveillance en montrant le décalage de fonctionnement qui existe entre deux vitesses : celle de l'image (la vitesse de la lumière sur écran quasi immédiate) et celle de la route (éventuelle intervention) qui rendra l'intervention immédiate impossible, car à l'arrivée il sera toujours trop tard. Elle ne protège rien, hormis les profits des cablo-opérateurs payés par les contribuables. Elle alourdit les dépenses des communes et les impôts locaux des citoyens inutilement pour satisfaire des ambitions politiciennes et les profits. Sur l'échelle des perversions des pouvoirs, c'est avant tout des tables d'écoute <>, comme les tables d'écoute du son, faites pour le fichage industriel des citoyens. Enfin, se démarquant des frontières de l'étrange, le livre dénonce la troisième catégorie de table d'écoute sur l'échelle technique des outils de perversion <> qui représentent la perfection de la technique en matière d'atteinte aux libertés, à la Constitution et à l'Etat de droit. L'ouvrage cite aussi des articles de loi intéressants sur la protection juridique des libertés du nouveau Code pénal et de la CNIL pouvant être utiles pour la sécurité de chacun au quotidien.