Les auteurs s'interrogent sur l'essouflement idéologique d'une gauche qui ne parviendrait plus à penser le monde de demain. Ils dressent la généalogie intellectuelle de ce renversement, récusent une gauche plus orientée action publique que marché et analysent la montée du ségolisme. ©Electre 2025
La mondialisation serait le péril principal, et le marché, le diable : la gauche, qui incarna longtemps l'espérance, a-t-elle fini par céder au pessimisme social ? Gérard Grunberg et Zaki Laïdi font la généalogie intellectuelle et politique de cette évolution. À rebours des idées reçues, ils mettent en évidence le fait que le marché peut aussi être mis au service de la lutte contre les inégalités et que la mondialisation constitue une chance pour quelques milliards d'individus de sortir du dénuement. La désignation de Ségolène Royal marque-t-elle une inflexion dans le rapport de la gauche au monde ? S'agit-il d'un tournant qui permettra précisément à la gauche de se doter d'une nouvelle perspective ? C'est à ce dernier point que Gérard Grunberg et Zaki Laïdi consacrent un long développement qui constitue une des toutes premières interprétations du ségolisme.
Paru le : 17/01/2007
Thématique : Actualité Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Gérard Grunberg Auteur : Zaki Laïdi
Éditeur(s) :
Hachette Littératures
Presses de Sciences Po
Collection(s) : Telos
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-01-237266-5
EAN13 : 9782012372665
Reliure : Broché
Pages : 239
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.6 cm
Poids: 278 g
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