Propose un essai biographique sur le journaliste et homme politique communiste, assassiné par les nazis le 15 décembre 1941. Le dandy intellectuel dont la large culture et l'esprit libre séduisaient, est présenté comme la victime de l'avant et de l'après-rupture du pacte germano-soviétique (juin 1941). Cette biographie prend le contre-pied de l'histoire hagiographique officielle. ©Electre 2024

Pourquoi un essai biographique sur Gabriel Péri, soixante ans après son assassinat par les nazis, le 15 décembre 1941 ?

Ce segment d'histoire est particulièrement important, puisqu'il s'agit de la période d'avant et d'après-guerre : Front populaire, guerres coloniales, accord de Munich, montée du nazisme en Europe, guerre d'Espagne, pacte germano-soviétique, résistance et son lot de répression contre les communistes et les démocrates.

Candidat communiste aux élections de 1932, il bat le vicomte de Fels et devient le député des ouvriers, des salariés, des classes moyennes et de ceux qui prépareront avec lui le Front populaire dans la région d'Argenteuil. Il sera réélu en 1936.

Son élégance vestimentaire et intellectuelle, loin d'être un handicap, lui permettra très rapidement d'être accepté et aimé de la population. Il sera vite reconnu comme celui dont la large pensée vive et tolérante guide l'action la plus indéfectible au service des plus démunis.

Pourtant, la vie et la mort de Gabriel Péri, pour être mêlées à tous les événements, n'ont pas livré toutes leurs réalités, pour ne pas dire toutes leurs vérités.

Gabriel Péri, député communiste d'Argenteuil, est arrêté sur dénonciation d'un cadre communiste, avant l'invasion de l'URSS par les Allemands, mais il est fusillé le 15 décembre 1941, après la rupture de facto du pacte germano-soviétique en juin 1941.

L'objectif de ce livre est donc de rassembler des informations jusque-là éparses, d'en livrer d'autres, qui sont le résultat d'enquêtes réalisées, de témoignages... Mais aussi de documents réunis pour la première fois.