Essai s'appuyant sur le marxisme scientifique pour proposer une critique des thèses de Ricardo et de celles de Sismondi expliquant les crises de l'économie capitaliste. ©Electre 2024

« Nous reconnaissons notre brave ami Robin Goodfellow, la vieille taupe... »
(Marx)

Robin Goodfellow

http ://www.robingoodfellow.info

robin.goodfellow@robingoodfellow.info

Robin Goodfellow est le pseudonyme collectif de militants communistes restés fidèles au socialisme scientifique, à la conception matérialiste de l'histoire, bref au marxisme orthodoxe. Celui-ci est jalonné par la publication du Manifeste du parti communiste de 1847, la lutte au sein de l'Association Internationale des Travailleurs, la création de la deuxième puis de la troisième Internationale.

Dans la période de contre-révolution qui a suivi la défaite de la vague révolutionnaire ouverte par la révolution russe, la théorie n'a pu être maintenue et défendue que par de toutes petites minorités et tout particulièrement par les militants de la gauche communiste italienne.

Ces mouvements eux-mêmes ont vécu. Ils se sont montrés incapables de poursuivre l'effort scientifique qui incombe au socialisme mais ils ont légué en mourant l'idée que seul le communisme constituait une solution positive aux contradictions qui minent la société bourgeoise. Quant à la seule théorie qui en permette la compréhension et qui soit une guide pour l'action, il ne pouvait s'agir que de ce même socialisme.

Ce livre : « Aux fondements des crises ; le marxisme de la chaire et les crises », s'efforce de montrer quel est le sens effectif des concepts fondamentaux de la théorie des crises. Il passe donc en revue les notions de baisse du taux de profit, de suraccumulation, de crise de surproduction, de dévalorisation du capital, etc. A contrario, le livre cherche à mettre en évidence que les représentants du marxisme vulgaire, bien souvent des universitaires, donnent de ces concepts des interprétations qui ramènent Marx dans le giron de l'économie politique alors que toute son oeuvre s'en veut la critique révolutionnaire.