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Rapport économique sur l'Afrique 2003 : accélérer le rythme du développement

Auteur : Nations Unies. Commission économique pour l'Afrique

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Résumé

Dresse le portrait des pays africains en 2002 qui, dans un climat d'incertitude liée à l'éventualité d'une guerre en Irak ont su, à la mesure de leurs faibles performances, renforcer les éléments fondamentaux de leurs économies, intensifier la réduction de la pauvreté et mobiliser l'investissement national et étranger. Etablit des perspectives pour 2003 dans un contexte de précarité agricole. ©Electre 2024

En 2002, l'Afrique a beaucoup pâti des incertitudes liées à l'éventualité d'une guerre en Irak, de l'effondrement de l'agriculture pluviale dans plusieurs régions et de la chute des cours de produits de base comme le coton, causée par les subventions agricoles de l'OCDE. Les incertitudes liées à l'éventualité d'une guerre en Irak ont eu des effets contradictoires, à double tranchant : la croissance des pays exportateurs de pétrole et de minerais a certes été stimulée mais celle des pays importateurs nets de pétrole et des pays enclavés a été ralentie. Au total, le taux de croissance du PIB réel de l'Afrique a reculé, passant de 4,3 % en 2001 à 3,2 % en 2002. Sur les 53 pays africains, seuls 5 sont parvenus au taux de croissance de 7 % indispensable à la réalisation des objectifs de développement du Millénaire, 43 ont obtenu des taux de croissance positifs mais inférieurs à 7 % et les 5 autres ont enregistré des taux de croissance négatifs.

En dépit de leurs faibles performances, les pays africains n'ont cessé de renforcer les éléments fondamentaux de leurs économies, d'intensifier la réduction de la pauvreté et de mobiliser l'investissement national et étranger. Ils ont été plus nombreux à appliquer la rigueur budgétaire. Grâce à des politiques monétaires relativement rigoureuses, 11 d'entre eux seulement enregistraient une inflation à deux chiffres en 2002, contre 30 en 1995.

Pour 2003, les perspectives sont mitigées, le rebond de croissance ne devant guère dépasser 4,2 %. Les risques d'aggravation de la situation sont liés à la détérioration du climat politique et économique au Zimbabwe et au Libéria, susceptible de s'étendre à l'Afrique de l'Ouest et à l'Afrique australe. La résurgence des inondations et de la sécheresse dans plusieurs parties du continent, en particulier dans la corne de l'Afrique et en Afrique australe, pourrait compromettre la production agricole en 2003.

Malheureusement pour l'Afrique, les négociations qui se déroulent au sein de l'Organisation mondiale du commerce sur la réforme du commerce des produits agricoles semblent s'essouffler - or, pour l'Afrique, c'est de loin la question la plus importante du programme de Doha pour le développement. La décision prise en mai 2002 par les États-Unis d'Amérique de présenter un projet de loi agricole d'un montant de 51,7 milliards de dollars É.U. sur six ans, qui dope les subventions aux produits agricoles et laitiers de 67 %, n'est pas de nature à améliorer les perspectives de l'Afrique. Ces subventions entraîneront une baisse des prix des produits agricoles, rendant la concurrence rude pour les petits pays africains.

Fiche Technique

Paru le : 01/03/2004

Thématique : Essais d'économie

Auteur(s) : Auteur : Nations Unies. Commission économique pour l'Afrique

Éditeur(s) : Publications des Nations unies

Collection(s) : Non précisé.

Série(s) : Non précisé.

ISBN : Non précisé.

EAN13 : 9789212250397

Reliure : Broché

Pages : XIV-313

Hauteur: 24.0 cm / Largeur 19.0 cm


Poids: 0 g