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Edition critique d'un texte rédigé au milieu du XVe siècle et dont seule une copie du XVIIIIe siècle demeure aux archives de Karlsruhe. Il révèle les circonstances qui motivèrent le don, par Hugues, comte de Tours, au IXe siècle, d'une croix monumentale au monastère de Niedermunster. Restaurée au XIIe siècle, elle fut détruite pendant la Révolution. ©Electre 2024
Le joyau de l'orfèvrerie du Moyen Âge en Alsace était jadis la monumentale sainte croix que possédait l'église de Niedermunster, à mi-pente du Mont Sainte-Odile. Les foules de pèlerins s'arrêtaient pour l'admirer et la vénérer. Seule son image nous est parvenue, car elle a été détruite à la Révolution et l'on était réduit à des hypothèses sur son origine. Christian Wilsdorf a heureusement retrouvé un manuscrit contenant le récit très romancé, rédigé il y a près de six siècles, qui satisfait désormais notre curiosité. Il l'a publié une première fois l'an dernier dans un recueil intitulé « L'Alsace des Mérovingiens à Léon IX », renfermant un certain nombre des études qui lui sont dues et il le reprend ici de façon plus complète. Ce texte en latin, accompagné d'une traduction française réalisée par Christine de Joux-Bischoff, spécialiste du célèbre Hortus deliciarum, révèle le nom du donateur de la croix et les circonstances qui motivèrent ce don fait au monastère de Niedermunster. Il s'agit d'un personnage déjà bien connu des historiens qui ont traité du règne de l'empereur Louis le Pieux. Il s'appelait Hugues et fut le beau-père du faible Lothaire, fils aîné de l'empereur. C'est lui qui poussa son gendre à se soulever contre son père, avec pour tragique conséquence la division du vaste empire carolingien. Louis le Pieux tenta de résister et fit passer en jugement Hugues, le mauvais conseiller qui craignit une condamnation à mort. Il n'en fut rien et c'est avec l'oeuvre d'art réalisée à cette occasion qu'il remercia Dieu. Restaurée en 1197 par l'abbesse de Niedermunster dans l'intention de faire de l'abbaye d'en bas en vrai lieu de pèlerinage et non une simple étape vers le monastère d'en haut, elle fut enrichie de reliques dont la plus insigne était un fragment de la Vraie Croix. C'est alors que fut imaginé son acheminement miraculeux sur le dos d'un chameau, depuis Paris. À Molsheim, Saint-Nabor, Obernai et sur les bornes qui jalonnent le « sentier des chameaux » menant au Moenkalb, des représentations du chameau portant la croix témoignent du succès du pèlerinage dont le souvenir est encore présent.
Paru le : 20/09/2012
Thématique : Théologie chrétienne
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
J. Do Bentzinger
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Christian Wilsdorf - Traducteur : Christine de Joux-Bischoff
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-84960-344-4
EAN13 : 9782849603444
Reliure : Broché
Pages : 93
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 3.0 cm
Poids: 350 g