L'étude démographique proposée ici repose sur le dépouillement exhaustif de l'état civil ancien. Outre des analyses fines de la nuptialité, de la natalité, de la fécondité et de la mortalité, l'auteur met en avant, de manière significative, une diminution rapide de la fécondité dès le milieu du XVIIIe siècle. ©Electre 2025

L'étude de la population d'une ville moyenne, pour le XVIII^e, où, comme à Rouen, mais sensiblement plus tard, le phénomène de « transition démographique » apparaît bien antérieur à la Révolution. Quelques traditions bien tenaces sont ainsi bousculées.

Introduction

Première partie

La ville et ses habitants

Chapitre premier. Beauvais au XVIII^e siècle

Une ancienne ville forte

L'administration de la cite

La vie économique

Chapitre II. La population

Les beauvaisiens

La société urbaine

Logement et nourriture

Une ville animée

Seconde partie

L'évolution démographique

Chapitre III. Nuptialité

Les mariages

Origine des conjoints

Dispenses, remariages et divorces

Chapitre IV. Natalité

Familles

Bâtards et nourrissons

Chapitre V. Fécondité

Fécondité et fertilité

Espacement des naissances

Chapitre VI. Mortalité

Mortalité infantile

Mortalité des adultes

Conclusion

Annexes

Sources

Bibliographie

Liste des tableaux

Table des graphiques

Table des illustrations

Table des matières

Beauvais est au XVIII^e siècle un centre textile important qui commande alentour une vaste région lainière. Mais cette ville moyenne, d'environ 12 000 habitants, n'avait pas fait, comme bien d'autres, l'objet d'une approche systématique de population urbaine. L'étude démographique que nous propose ici Jean Ganiage repose sur le dépouillement exhaustif de l'état civil ancien. Outre des analyses fines de la nuptialité, de la natalité, de la fécondité et de la mortalité, et des reconstitutions parfois très vivantes de la ville et de ses habitants, l'auteur met avant, de manière significative, une diminution rapide de la fécondité dès le milieu du XVIII^e siècle.

A la fin du règne de Louis XV la ville avait seulement réparé les pertes que lui avaient fait subir les crises de la fin du XVII^e siècle.