Chargement...
Chargement...

La drôle de guerre au Sahara : confins nigériens, 1938-1940

Auteur : Marc Carlier


25,00 €
Chargement...
Livraison à partir de 0,01 €
-5 % Retrait en magasin avec la carte Mollat
en savoir plus

Résumé

En 1938, la Libye mussolinienne menace les frontières du Niger. Sous le commandement du général Bührer, sont créées les bases d'opérations françaises de Largeau pour le Tchad et de Dirkou pour le Niger. Cet ouvrage retrace l'effort de guerre de l'AOF, de 1938 à 1940, en ce lieu du sud-Sahara, avec notamment la création d'un bataillon porté, première force mobile du genre du Sahara colonial. ©Electre 2025

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, et face aux velléités conquérantes de la Libye mussolinienne, la défense de l'Empire français paraît bien insignifiante. En dehors des forces présentes au Maghreb (Algérie et Tunisie), celles de l'AOF et de l'AEF ne sont en effet composées que de forces de souveraineté : de sécurité intérieure, pour ne pas dire de stricte « police ». Avec la nomination du général Bührer, en mars 1938, au poste de chef d'état-major général des colonies, la situation va profondément évoluer. Sous son impulsion, la défense des confins aux frontières de la Libye est envisagée dans sa globalité, sous un commandement unique et comportant le prépositionnement de forces importantes non loin des futurs zones d'action.

Ainsi, on lui doit la création des bases d'opérations de Dirkou pour le Niger et de Largeau pour le Tchad, points d'appui disposant chacun d'un élément de manoeuvre terrestre et aérien. La résistance des éléments de couverture devait permettre l'intervention, dans un second temps, de forces mobiles tenues en réserve au sud, chargées de livrer un coup d'arrêt à hauteur des bases avancées du Kaouar ou du Borkou et d'interdire tout débouché de forces de l'Axe en zone sahélienne.

Si les événements qui se sont déroulés à partir de Largeau, au Borkou, sont connus de tous - cette base étant devenue l'atout majeur au Tchad pour Leclerc et ses hommes -, il en est tout autrement de la grande base de Dirkou, au Kaouar. Et pourtant, l'effort de guerre de l'AOF, de 1938 à 1940, en ce lieu perdu du sud-Sahara fut considérable, avec notamment la création d'un bataillon porté, première force mobile du genre au Sahara colonial. C'est cette histoire - totalement oubliée, sinon occultée du fait des événements de l'époque - qui est dévoilée ici. Devoir de mémoire envers les officiers, cadres, et anonymes de l'armée coloniale d'autant plus inédit, qu'avec le repli imposé par l'Armistice, la majorité des archives ont totalement disparu.

Véritable reconstitution historique, les révélations que nous livrons ici au public sont dues au colonel (ER) Marc Carlier, un ancien du groupe nomade de N'Guigmi, puis de la compagnie du Kaouar (et à ce titre chef de poste de Dao-Timni, le fort d'arrêt des confins libyens), qui a terminé sa carrière comme assistant technique auprès du chef d'état-major des armées du Niger. Marc Carlier est également l'auteur d'une étude sur les « Méharistes du Niger. Contribution à l'histoire des unités montées à chameau du territoire nigérien, 1900-1962 ». Pour réaliser le présent ouvrage, le colonel Carlier s'est adjoint les services du Centre d'études sur l'histoire du Sahara, et en particulier de son secrétaire général, Marc Franconie, lui-même ancien officier de la compagnie du Kaouar.

Fiche Technique

Paru le : 27/12/2006

Thématique : Histoire générale Afrique

Auteur(s) : Auteur : Marc Carlier

Éditeur(s) : Karthala

Collection(s) : Relire

Contributeur(s) : Directeur de publication : Centre d'études sur l'histoire du Sahara (Paris) - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Centre d'études sur l'histoire du Sahara (Paris)

Série(s) : Non précisé.

ISBN : 978-2-84586-847-2

EAN13 : 9782845868472

Reliure : Broché

Pages : 190

Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm


Épaisseur: 1.7 cm

Poids: 430 g