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Se souvenir des passages d'eau : île de Ré-continent, 1860-1988, de Ré à la grande terre

Auteur : André Diédrich

Auteur : Gérard Nicolleau

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Résumé

A partir de documents d'archives, de photographies et cartes anciennes, les auteurs font revivre les liaisons maritimes entre l'île de Ré et le continent. Ils invitent à découvrir les compagnies et sociétés maritimes, l'histoire des différents points d'appontement sur l'île et sur le continent, les divers moyens de transport (trains, bus, etc.) pour voyager dans l'île. ©Electre 2024

Un embarquement à Sablanceaux au début du XXe siècle, la scène se passe sur le platin de Sablanceaux à marée basse. Encore une fois, l'appontement ensablé empêche un navire de la société des Bateaux à Vapeur de l'Île de Ré de s'approcher, ce petit vapeur assure la liaison avec La Pallice. Une bicyclette, soigneusement protégée, sera du voyage. Les enfants, probablement des petits rétais, regardent l'embarquement des passagers dans la plate.

À travers plus de 470 documents, dont un très grand nombre sont inédits, André Diédrich et Gérard Nicolleau vous proposent de vivre ou de revivre ce que furent les passages d'eau entre l'île de Ré et le continent de 1860 à 1988, date de mise en service du pont.

Quelles furent les sociétés ou compagnies, quels ont été les navires qui firent les traversées régulières depuis les plus anciens ports ou appontements.

Dès 1824, des tentatives eurent lieu pour mettre en place une liaison à vapeur entre Ré et le continent. Il fallut attendre plus de cinquante ans pour maîtriser cette technique et supplanter la voile dans ce type de liaison maritime.

Entre 1824 et 1860, il y eut quelques tentatives de mise en service de petits vapeurs très peu fiables, la grande majorité des embarcations employées à ces passages sont des bateaux légers non pontés. Par la suite, l'embarquement sur ces yoles sera remplacé par des chaloupes pontées offrant de meilleures conditions de sécurité pour la population et les marchandises qui fréquentaient journellement cette voie. Les traversées de passagers ont été fréquentes jusqu'au début du XXe siècle. Jusqu'à la guerre de 1914-1918, un service public a fonctionné pour le passage des voyageurs entre Ré et la Vendée. Les foires agricoles étaient très fréquentées par les cultivateurs insulaires qui y achetaient des animaux : vaches, ânes, porcs à élever et aussi graines et plants.

C'est à partir de 1864 que furent mis en service les premiers vapeurs dignes de ce nom et que sont créées les premières compagnies maritimes.

L'année 1875 vit la fin du service public de passage par voiliers. Les petits vapeurs avaient commencé à prendre le relais un demi siècle plus tôt, mais il est probable qu'ils n'ont eu que beaucoup plus tard la faveur d'un public habitué aux risques de la navigation à voile.

Depuis les premiers « baigneurs » qui débarquèrent sur l'île de Ré dès la fin du XIXe siècle, jusqu'à la modernisation des moyens de transport qui rendirent la traversée plus rapide et facile. La civilisation dite des « loisirs » amena de plus en plus de touristes à découvrir l'île de Ré, cette terre dont tant d'écrivains et de poètes ont vanté la beauté et la pureté de l'air, et dont on dit que sa luminosité est excellente pour les peintres.

Le pont viaduc construit en 1988 mettra fin à l'insularité et reliera définitivement l'île de Ré à la grande terre.

Fiche Technique

Paru le : 08/03/2010

Thématique : Histoire des régions de France

Auteur(s) : Auteur : André Diédrich Auteur : Gérard Nicolleau

Éditeur(s) : La Geste

Collection(s) : Se souvenir de

Série(s) : Non précisé.

ISBN : 978-2-84561-664-6

EAN13 : 9782845616646

Reliure : Relié

Pages : 256

Hauteur: 24.0 cm / Largeur 29.0 cm


Poids: 800 g