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De la chute du second Empire à la IIIe République, la France connaît un ultime rapprochement entre l'Etat et l'Eglise. Ce document montre comment dans ce contexte la peinture religieuse est parvenue à un âge d'or. Son essor a été favorisé par la politique artistique de l'Etat et l'action de Philippe de Chennevières. Pour cet ouvrage, l'auteure a reçu le prix du Musée d'Orsay 2006. ©Electre 2024
Le Prix du musée d'Orsay est attribué tous les ans au mois de mars. Les candidatures sont ouvertes entre septembre et décembre de l'année qui précède. Le Prix permet la publication de la thèse lauréate. Les renseignements sont consultables sur le site internet du musée (www.museedorsay.fr).
Les années 1873-1879 sont des années fastes pour la peinture religieuse : après la guerre et la Commune, un climat d'inquiétude favorise un ultime rapprochement de l'État et de l'Église, avant l'évolution vers la IIIe République. Le directeur des Beaux-Arts, Philippe de Chennevières, dans une politique volontaire mais libérale, favorise le décor d'église, dans l'idée que les sujets religieux et les contraintes apportées par le mur sont propices au grand art. La municipalité de Paris, principale rivale de l'État, le suit dans cette politique artistique. Des théoriciens catholiques, notamment Étienne Cartier et le comte Grimoüard de Saint-Laurent, Rohault de Fleury et Barbier de Montault, renouvellent la pensée catholique sur l'art chrétien. Les critiques posent à leur tour la question : une peinture religieuse contemporaine peut-elle exister ? Nombreux sont les artistes à sacrifier au genre, parfois les plus étrangers au cléricalisme militant.
L'identité de la peinture des années 1870 reflète les mises en question de son temps, mêle l'histoire contemporaine et l'histoire de l'Église ou des saints, les place aux murs des sanctuaires, leur conférant un nouveau statut dans le lieu de culte. La peinture religieuse, alors, devient station de mémoire. Elle expose les tourments personnels, les place symboliquement sur un registre qui est celui de la Passion et devient prière intime. Ce genre-là est plus insaisissable, plus proche de l'homme. Par-delà son absence d'orthodoxie, le genre religieux est un peu plus que les autres ; il élève, transcende, rejoint l'universel.
Paru le : 13/06/2007
Thématique : Histoire de la peinture
Auteur(s) : Auteur : Emmanuelle Amiot-Saulnier
Éditeur(s) :
RMN-Grand Palais
Musée d'Orsay
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7118-5273-4
EAN13 : 9782711852734
Reliure : Broché
Pages : 303
Hauteur: 30.0 cm / Largeur 21.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 1374 g