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Cet ouvrage propose par l'image, un regard sur l'enjeu de la peinture au risque de l'abstraction, et place Cézanne au coeur de la réflexion. ©Electre 2025
« Je vous dois la vérité en peinture et je vous la dirai. »
Ces mots sont écrits par Cézanne au temps où il peint ses dernières Sainte-Victoire. D'aucuns ont voulu penser que ce dernier, resté fidèle à la figuration, n'avait osé franchir le seuil de l'abstraction que Malevitch, Mondrian ou Kandinsky allaient dépasser, désignant un monde nouveau.
De quelle annonciation alors la peinture voulait-elle être le signe dans un temps où, selon le mot de Hölderlin, les dieux « se détournaient de l'Homme » ?
Loin des « Annonciations » du Moyen Âge, de la Renaissance et de l'époque, de quel mystère la peinture pouvait-elle être encore témoin à l'époque où Baudelaire demandait au peintre de la vie moderne de décrypter dans le présent la trace d'un idéal perdu, et celle où Nietzsche décrivait le Crépuscule des Idoles ? De fait, s'enchaînait un processus pictural, parti du néoclassicisme... jusqu'à l'abstraction, laquelle permettait de nouvelles expressions figuratives de l'Homme, loin de toute référence à Celui que précisément l'Annonciation désignait dans une tradition séculaire : le Christ incarné comme parfaite Image du Père.
Cézanne s'inscrit dans ce parcours comme un maillon au même titre que Van Gogh, Gauguin ou Monet, mais plus que cela, il reste « notre père à tous » selon un mot de Picasso. Mieux encore « le bon dieu de la peinture » selon Matisse.
Certes, il est le peintre qui ouvre les voies de l'abstraction ; mais, par-delà l'abstraction, il refonde la peinture en la définissant comme une « réalisation » : celle de l'infigurable à nouveau figuré ?
Paru le : 24/11/2011
Thématique : Histoire de la peinture
Auteur(s) : Auteur : Denys Coutagne
Éditeur(s) :
Cerf
Collection(s) : Images et beaux livres
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-204-09638-6
EAN13 : 9782204096386
Reliure : Broché
Pages : 220
Hauteur: 31.0 cm / Largeur 23.0 cm
Épaisseur: 2.4 cm
Poids: 1772 g