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Suburbia est un terme utilisé par les Anglo-Saxons pour désigner l'urbanisation périphérique des grandes villes. Depuis 150 ans, ces espaces se sont peu à peu développés à travers la colonisation des campagnes par les citadins. L'auteur décrit l'histoire de cette évolution et explique le succès grandissant de cette urbanisation massive, en précisant qu'il s'agit bien d'un projet politique. ©Electre 2025
Suburbia est un terme que les Anglo-Saxons utilisent depuis longtemps pour désigner l'urbanisation périphérique des grandes villes. À l'opposé des agglomérations séculaires, la suhurbia recouvre une tout autre forme de ville, faite de contraires, qui unifie campagne et centres denses, dispersion et congestion et où, pendant le siècle et demi passé, ont été inventées les nouvelles formes urbaines. Mégastructure, zone piétonne, impasse résidentielle, enclave dalle urbaine, superblock, centre multifonctionnel, village urbain y sont nés.
Parcourir les cent cinquante dernières années démontre qu'il ne s'agit pas d'un événement subi, imprévu, voire catastrophique, improprement baptisé « étalement urbain ». Cette formule, trop géographique, cache l'action d'une utopie - d'inspiration libérale - obstinément entretenue au long des aléas de l'histoire urbaine du capitalisme : l'avènement d'une « démocratie de propriétaires ». Imaginée à la fin du XVIIe siècle par John Locke et ses suiveurs, elle s'est peu à peu réalisée à travers la colonisation des campagnes par les citadins, au cours de laquelle se sont inventées les formes urbaines de la dispersion. Ce faisant, ces formes ont changé, ainsi que les relations des citadins à leur espace public.
En construisant des infrastructures de transport rapides et en favorisant l'accession à la propriété des citadins, l'acteur décisif de cette conquête fut l'État-providence. Si ce dernier est actuellement en crise, cela résulte notamment du succès de la suburbanisation, car la démocratisation de l'accès au patrimoine immobilier a développé une société civile de citoyens-propriétaires bien organisée, plus adepte de l'entre-soi, donc moins désireuse des protections et solidarités assurées par la puissance publique.
L'École d'architecture de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée s'est engagée dans une production éditoriale qui a pour objectif de valoriser l'activité de ses enseignants et étudiants. Le présent ouvrage relève de la collection intitulée « Études et perspectives »; il s'adresse, pour l'essentiel, aux enseignants et aux chercheurs, mais également à tous les professionnels engagés dans l'aménagement et l'architecture. En effet, le regard rétrospectif critique posé par son auteur, Jean Taricat, sur la colonisation suburbaine met en exergue la façon dont ce phénomène a représenté et représente encore aujourd'hui un grand laboratoire des formes urbaines de la métropole contemporaine.
Paru le : 10/10/2013
Thématique : Monographies sur les villes
Auteur(s) : Auteur : Jean Taricat
Éditeur(s) :
Ed. de la Villette
Collection(s) : Etudes & perspectives
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-915456-77-6
EAN13 : 9782915456776
Reliure : Broché
Pages : 157
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 17.0 cm
Épaisseur: 1.4 cm
Poids: 393 g