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Enquête sur la pratique de la scarification au Bénin. Les marques sur le visage et le corps pratiquées avant l'adolescence rattachent les individus au clan de leur père et renseignent aussi sur leur identité. ©Electre 2025
La pratique de la scarification semble presque aussi vieille que la civilisation.
Selon les ethnologues, ce sont les Aborigènes d'Australie qui l'ont mise au point et adoptée pour accompagner les rites de passage à l'âge adulte. Des cérémonies nécessaires au bon fonctionnement de la société puisqu'elles permettaient à chacun de connaître sa place et son rôle au sein de cette dernière.
La technique s'est ensuite propagée avec plus ou moins de succès. Les médecins de l'Antiquité et du Moyen âge s'en sont inspires pour mettre au point la saignée. Plus tard, elle sera utilisée pour soigner certaines maladies de la peau comme la couperose.
En Europe et aux Etats Unis, la scarification est aujourd'hui associée à un comportement pathologique appelé l'automutilation. Des adolescents se scarifient eux mêmes pour « faire sortir » la détresse éprouvée, remplacer une douleur émotionnelle par une douleur physique, plus supportable, ou pour marquer leur appartenance à un groupe.
Rares sont les endroits du monde où la scarification a conservé sa fonction initiale, conférée par les Aborigènes. Elle ne se pratique plus qu'en Afrique de l'Ouest, particulièrement au Nord du Bénin, ou une quarantaine d'ethnies lui attribuent plusieurs rôles.
Dont un, primordial. Nous en dire plus sur celui qui les porte.
The practice of scarification seems to be as old as civilisation itself. Anthropologists have discovered that it was the Australian Aborigines who developed it to its present form and adapted it to mark the rites of passage to adulthood. Such initiation ceremonies were essential to the functioning of Aboriginal society because they enabled each individual to know his or her place and role in that society.
Scarification spread to other cultures with varying degrees of success. Doctors in the ancient and mediaeval worlds were inspired by it to develop bleeding techniques.
Later, it would be used to treat skin diseases such as rosacea.
Today, in Europe and in the United States, scarification is associated with the pathological condition called self mutilation.
Adolescents scarify themselves to « drive out » their fears and distress or to replace emotional pain with (more bearable) physical pain, or to mark their membership of a gang or other group.
Nowadays, scarification has only retained its original function, as practised by the Aborigines, in a few parts of the world, such as West Africa, especially in Northern Benin, where around forty tubes still practise it for various reasons, of which one is the most important : to tell us more about those who bear the scars.
Paru le : 28/08/2008
Thématique : Tatouage et autres pratiques corporelles
Auteur(s) : Auteur : Jean-Michel Clajot Auteur : Saï Sotima Tchantipo
Éditeur(s) :
Husson
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Traducteur :
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-916249-41-4
EAN13 : 9782916249414
Reliure : Cartonné
Pages : 87
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 27.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 720 g