J. Serena incarne un narrateur au bord de la chute, en rupture avec le monde des illusions. Les fiévreuses, sont les filles de ses nuits, des filles au bout du rouleau, droguées, dont il est toujours en quête et qu'il rejoint dans ces lieux abandonnés aux porte des villes. Parfois il les prend en photo et les met en scène. ©Electre 2025
Jacques Serena, dans ses romans, a toujours fréquenté les lieux en marge de la ville, là où se retrouvent les paumés et les intranquilles. « On vit ce qu'on écrit et n'invente jamais rien ». Dans les romans de Jacques Serena, dans les squats et les appartements incertains, on croise les « fiévreuses », ces filles naufragées, à la maigreur dolente, aux émouvantes intimités, apaisantes et inconciliables. Les fiévreuses, on ose rarement. On espère. Quelques fois on les fait se mettre nues et les photographie. Les fiévreuses, c'est l'âpreté du vide, la fuite et la nostalgie du « doux chaos ». Les fiévreuses, c'est la tension du texte, le risque, la façon inquiète d'éprouver la littérature. Tellement de phrases et de souffle en déséquilibre chez Jacques Serena. « On écrit dans sa chute ».
Paru le : 10/10/2005
Thématique : Littérature Française
Auteur(s) : Auteur : Jacques Serena
Éditeur(s) :
Argol éditions
Collection(s) : La chambre d'écriture
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782915978049
Reliure : Broché
Pages : 124
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 13.0 cm
Épaisseur: 1.1 cm
Poids: 184 g
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