Le livre de souvenirs du chef d'orchestre Josef Krips (1902-1974), à qui l'on doit notamment la renaissance mozartienne après la Seconde Guerre mondiale, une part essentielle dans la reconstitution de la vie musicale à Vienne. Cette autobiographie est complétée par des illustrations, des documents, des lettres, des témoignages d'artistes, des recensions et des annexes. ©Electre 2024

Pas de musique sans amour

Souvenirs

Chère Harrietta Krips,

J'ai appris avec joie que vous avez publié un livre «Josef Krips - Souvenirs». Je me souviens encore très bien des nombreux concerts où j'ai joué avec Josef. Il était pour nous tous une grande inspiration. Il a créé son style propre qu'il a légué non seulement à Vienne, mais aussi à d'autres parties du monde - un «héritage» important pour tous les musiciens, et nous lui en sommes très reconnaissants.

Yehudi Menuhin

Avec tous mes bons voeux.

Gstaad, le 20 août 1994

JOSEF KRIPS 1902-1974

Josef Krips, né à Vienne, est un des chefs d'orchestre les plus éminents du vingtième siècle. Ses études avec Mandyczewski et Weingartner lui donnèrent des racines musicales qui remontent directement à Brahms, Wagner et Liszt. Il débute à l'âge de 19 ans avec Un Bal masqué de Verdi.

En plus de 50 ans de carrière, Krips a connu les hauts et les bas, les distinctions les plus élevées, mais aussi l'interdiction de diriger pendant les années du régime nazi.

Son répertoire comptait plus de 200 compositeurs. Krips dirigea de nombreuses créations et premières auditions. Il aimait Mozart par-dessus tout. On lui doit la légendaire renaissance mozartienne après la Deuxième Guerre mondiale, une part essentielle dans la reconstruction de la vie musicale à Vienne, ainsi que la réouverture du Festival international de Salzbourg en 1946.

Dans ce livre, Krips raconte sa vie, une tranche d'histoire et de la culture. Il décrit ses premières grandes responsabilités en tant que plus jeune GMD de l'Allemagne, ses expériences comme chef titulaire en Angleterre et aux Etats-Unis, son travail à l'Opéra et au concert avec les orchestres les plus importants. Il évoque également de nombreuses personnalités extraordinaires. Sans oublier des considérations sur la musique et sur sa profession.

Cette autobiographie est complétée par des illustrations, des documents, des lettres, des témoignages d'artistes, des recensions et des annexes qui en font un ouvrage de référence.

Saint Augustin, dans son traité De musica, considérait l'art musical comme un reflet direct de la Divinité. Les Editions Saint-Augustin se réclament d'un tel patronage pour prendre dans leur programme les Souvenirs d'un artiste, au même titre que d'autres témoins illustres du vingtième siècle.