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Aurélie Martinez

Publié le 01/01/2014
Images du corps monstrueux, aux éditions de l'HarmattanAu « 91 », rue Porte-Dijeaux
Qu'il soit double, bisexué ou hybride, celui que l'on nomme monstre, n'est plus seulement considéré comme un sujet d'étude dédié aux anatomistes. Il est maintenant courtisé, représenté, mis en jeu par la science et par l'art. Les artistes contemporains s'inspirent de ces anomalies ou font directement prendre la pose à des modèles atteints d'une difformité. Les artistes ont toujours créé des êtres hybrides. Ils mettent en scène des corps qui bousculent nos affects. Les artistes exhibent le monstre en sachant qu'ils vont créer du sensationnel et attirer nécessairement l'attention du public. Cette exhibition est-elle comparable à celle des phénomènes de foire ? Le monstre ne vient-il pas à point nommé pour exacerber les peurs et les fantasmes sur les diverses mutations identitaires face à la norme et aux évolutions techniques de la science ?

Aurélie Martinez, Docteur en Arts (Histoire, Théorie, Pratique), fait des recherches sur la mise en scène du corps monstrueux réel dans l'art actuel. Ses réflexions s'appuient sur l'analyse de sa pratique artistique.

Bibliographie