Dans "Embrasser Kaboul", Charlotte Erlih retrace la vie extraordinaire d'Élisabeth Naïm Khan, première Française à épouser un prince afghan en 1927 et à s'installer à Kaboul. Elle y devient une pionnière de l'émancipation féminine, une histoire dont Charlotte Erlih devient la dépositaire après une rencontre marquante.

Inspirée par la métaphore de la résistance, l'autrice choisit le romanesque pour incarner cette histoire d'engagement. Elle plonge dans l'intimité d'Élisabeth, soulignant l'importance du corps dans la lutte pour la liberté. L'engagement d'Élisabeth est dépeint comme un féminisme incarné par des "petits gestes" du quotidien, agissant concrètement face aux défis.

Le titre "Embrasser Kaboul" est un oxymore, offrant une image de Kaboul ouverte et lumineuse. Il fait écho à un proverbe dari, invitant à agir sur ce qui dépend de nous.