Un coup de coeur de Mollat
Cette tendance, particulièrement remarquable en France se traduit à la fois dans le comportement et les actions des particuliers et des entreprises, mais aussi au niveau des pouvoirs publics.
L'écologie ce serait donc fini ? Mais à quelle écologie se réfère Alice Audouin ? Selon elle “l'écologie a de multiples définitions, de l'écologie scientifique, branche de la biologie consacrée à l'étude des écosystèmes, à l'écologie politique. Plus largement, l'écologie est devenue synonyme de protection de l'environnement. Elle est également l'une des composantes du “développement durable”.”
Dans son ouvrage qui se lit d'une traite, Alice Audouin pose un diagnostic. Pour cela elle a analysé, enquêtes, expertises, exemples et chiffres à l'appui, différents champs : que ce soit dans le domaine politique et l'opinion publique, au niveau de la consommation de chacun au quotidien, des relais médiatiques, du post-greenwashing dans les entreprises ou encore la part des lobbies dans le non développement des énergies renouvelables, partout, les indicateurs du recul de l'écologie sont tangibles.
Personne n'a intérêt à en finir avec l'écologie, aussi l'auteure reste-t-elle résolument optimiste et sait-elle trouver des indices positifs dans cet avenir incertain. Car ils sont bien là les nouveaux champions de l'éco-consommation et la génération Y qui porte en elle une élite différente.
L'écologie conclut Alice Audouin, loin d'être finie, doit, au contraire, être envisagée comme une solution d'adaptation.
Agnès Séjournet pour Écolo Info