Avalanche de prix

L'écrivain franco-libanais Amin Maalouf, 61 ans, a reçu le prix Prince des Asturies 2010 pour les lettres, la plus prestigieuse récompense espagnole, Le prix est remis, tous les ans depuis 1981, par le prince des Asturies, président d'honneur de l'institution, à une « personne, institution, groupe de personnes ou d'institutions, dont le travail constitue, dans les domaines de la littérature ou de la linguistique, une contribution de premier ordre à la culture universelle ».
Amin Maalouf avait notamment reçu en 1993 le prix Goncourt pour son roman Le Rocher de Tanios (Grasset).

Un jury international vient de décerner le Prix Kafka 2010 au « président-philosophe » Vaclav Havel. Remis à Prague, le prix Franz Kafka récompense un auteur qui, quelle que soit son origine, sa nationalité ou sa culture, a appelé les lecteurs à lui, et vers la lecture.

De l'autre côté de l'Atlantique, le Prix Orange pour la fiction (en anglais Orange Prize for Fiction) a été attribué à Barbara Kingsolver pour The Lacuna, qui paraîtra en France le 25 août, aux éditions Rivages.
L'Orange Prize for Fiction est l'un des plus prestigieux prix littéraires du Royaume-Uni. Il est décerné chaque année à la meilleure œuvre de fiction publiée au Royaume-Uni au cours de l'année précédant la remise du prix. Cette œuvre doit avoir été écrite par une écrivaine de langue anglaise, quelle que soit sa nationalité.

En France, choisi par le jury à la quasi-unanimité, Lionel Duroy a remporté le grand prix Marie Claire du roman d'émotion pour Le chagrin (Julliard).

Et enfin le prestigieux prix de la Paix des libraires allemands a été attribué à l'écrivain israélien David Grossman, « pour son engagement littéraire en faveur de la réconciliation entre Israéliens et Palestiniens », a annoncé le jury jeudi.
Considéré comme l'une des figures majeures de la littérature israélienne, David Grossman, 56 ans, s'est fait connaître en 1988 avec son roman Voir ci-dessous: Amour, qui évoque les enfants de rescapés de la Shoah et la difficulté de vivre avec les souffrances tues par leurs parents.