Le Salon du Livre de Paris ouvre ses portes du 23 au 27 mars. L'Inde, à l'occasion des soixante ans de son indépendance, est l'invité d'honneur de cette 27ème édition. Un pavillon de plusieurs centaines de mètres carrés sera donc entièrement dédié à sa littérature et vous pourrez y rencontrer les trente auteurs indiens invités à l'occasion des «Une heure avec…».
Pour faciliter votre visite et vous donner de nouvelles idées de lecture, le Salon du Livre vous proposera des parcours selon vos affinités : arts, art de vivre, actualité politique, régions, sciences, BD, spécial jardin, jeunesse et «7 péchés capitaux».
La terrasse politique par exemple présentera chaque lundi la biographie d'un président. S'y succéderont journalistes, auteurs et hommes politiques ; ils débattront avec le public des questions de société qui nous préoccupent : environnement, éducation, parité...
Le «Club Jeunesse» guidera les plus jeunes avec un fil rouge : « Sur la route des Indes ». Chaque jour s'y dérouleront des rencontres, des lectures ; ainsi que des animations destinées aux élèves du CP à la 5ème : activités d'illustration, lectures à 4 mains, mangas, chansons, slam...
Depuis l'année dernière est organisé un concours pour jeunes auteurs : vous avez écrit un recueil de nouvelles ou un roman et vous n'avez jamais osé franchir le cap? C'est peut-être le moment de tenter votre chance !
Et si vous avez un projet de BD, un talent dans ce domaine à mettre en valeur, mais que vous ne savez pas où ni à qui vous adresser les séances de « Speed Booking » à l'escale BD sont faites pour vous.
À vous de découvrir ces multiples espaces d'animation, proposant ateliers, rencontres, expositions, concerts et spectacles (Le plateau de France Télévision, Les Studios de Radio France, la Terrasse Art de Vivre spécial Jardin, L'Agora International, L'Espace des 7 péchés capitaux ou encore la Terrasse Politique), vous y trouverez forcement de quoi nourrir vos préoccupations du moment.
L'Inde : 500 000 000 de lecteurs
Image DR. Lucie Aubrac, « Ne rien faire, c'est laisser faire ».
Lucie Aubrac, grande figure de la Résistance française s'est éteinte mercredi dernier à l'âge de 94 ans.
« Ne rien faire, c'est laisser faire ». Cette maxime aura guidé Lucie Aubrac toute sa vie, à ses risques et périls. Jusqu'à sa mort elle aura conservé son esprit critique face aux maux de notre société et parcourait les écoles pour prouver aux jeunes que la résistance ne se limite pas aux périodes de guerre et qu'il n'y a d'échec que dans la résignation.
Après avoir milité contre la montée du fascisme, elle rejoint les rangs de la résistance à l'occupation allemande dès 1940. En 1943 son mari - Raymond Aubrac - et Jean Moulin sont enlevés par la Gestapo. Lucie Aubrac refuse de laisser son mari aux mains des tortionnaires. Ne se laissant ni abattre ni intimider c'est à la tête d'un commando armé qu'elle mène une opération militaire et réussit à le libérer avec une dizaine d'autres résistants. Recherchée, elle gagne Londres le 8 février 1944 avec son petit garçon pour accoucher quatre jours plus tard de sa fille Catherine. Cette période a donné lieu à un témoignage écrit : Ils partiront dans l'ivresse, porté à l'écran par Claude Berri.
Son histoire nous donne encore de véritables leçons de vie ; et ses propos résonnent avec force dans le contexte actuel. Dans l'esprit de transmission qui lui était si cher elle a écrit en 2000, en plus de son livre autobiographique, La résistance expliquée à mes petits enfants. Elle était en train de rédiger avec son mari un texte sur les présidentielles.
Samuel Beckett au Centre Pompidou. Du 14 mars au 25 juin.
Un événement à ne pas manquer. Y seront réunis des documents exceptionnels, tels que manuscrits et archives audiovisuelles montrés pour la première fois en France. Le public y découvrira les multiples facettes de l'œuvre de Beckett, notamment son travail de metteur en scène et son œuvre audiovisuelle. Le but étant de sortir l'œuvre de la seule notoriété d'En attendant Godot.
Face à la difficulté d'exposer un écrivain, a été privilégié par exemple le travail de metteur en scène de l'auteur de Molloy et de Oh les beaux jours ! L'accent est également mis sur Film, seule oeuvre cinématographique de Beckett, tournée en 1964 avec Buster Keaton ; une grande référence pour le cinéma d'avant-garde.
Le parcours balisé par des mots-clefs de l'univers de Beckett - Œil, Voix, Scènes - permet d'aborder son oeuvre au travers de lectures de textes, de photographies ou de manuscrits. Les écrits sont présentés conjointement en anglais et en français.
La dernière partie de l'exposition est plongée dans une pénombre où sont projetées quatre œuvres audiovisuelles réalisées par Beckett pour des chaînes de télévisions anglaises et allemandes, réunies pour cette occasion. Le public peut aussi y écouter des textes lues par Michael Lonsdale. Un film intitulé How far is the sky ? propose enfin une série d'entretiens sur Beckett avec des écrivains comme Jean Echenoz et Jean-Philippe Toussaint.
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