Danièle Sallenave à l'Académie française ? On pensait le fauteuil déjà acquis, tant cette romancière, journaliste et essayiste défend avec ardeur depuis plus de trente-cinq ans la langue française et la littérature. Membre du prix Fémina, elle-même lauréate du Renaudot en 1980 pour
Les portes de Gubbio et du Grand prix de littérature de l'Académie française en 2005, cette agrégée de lettres à la retraite depuis 2001 se déclare toujours être une enseignante qui possède une soif intacte de la transmission. A ce propos, vous pouvez lire l'éclairant «
Nous, on n'aime pas lire », ou une de ses dernières parutions
Pourquoi on écrit des romans qui s'adresse d'abord aux adolescents qu'elle tente de convertir avec leurs mots à la cause des livres à travers un dialogue franc et savoureux.
Succédant à Maurice Druon (décédé en janvier dernier), elle est la septième femme à franchir les portes de la vénérable institution, après Marguerite Yourcenar, Jacqueline de Romilly, Hélène Carrère d'Encausse, Florence Delay, Assia Djebar et Simone Veil.
Précisons qu'un client et bloggeur fidèle de notre site a salué en décembre dernier le talent de cette jeune immortelle à l'occasion de la récente parution de La vie éclaircie (Gallimard, 2010)
Vous pouvez vous reporter directement au blog de Titus Curiosus en cliquant sur le lien suivant :
http://blogs.mollat.com/encherchantbien?s=sallenave
Bibliographie :
La vie éclaircie réponses à Madeleine GobeilPourquoi on écrit des romans ...Nous, on n'aime pas lireLes portes de GubbioCastor de guerreLa fragaUn printemps froidLe don des mortsA quoi sert la littérature ?(c) photo C. Hélie Gallimard