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Boris Vian, l'idole des lecteurs et des mélomanes

Une actualité de Anaïs H.
Publié le 28/02/2020
La librairie Mollat est heureuse de vous convier à une soirée exceptionnelle autour de Boris Vian avec l'OuLiPo. Seront présents Clémentine Mélois et Eduardo Berti, pour échanger autour du livre "On n'y échappe pas" paru aux Éditions Fayard. La soirée se clôturera par une prestation de "Just Cool", un groupe de jazz composé de Stéphane Menut, chanteur et pianiste et Freddy Buzon à la trompette qui reprendront les chansons de Boris Vian. Rendez-vous à la Station Ausone le 11 mars à 18h.
 
Il y a 100 ans naissait Boris Vian. Très tôt, il manifeste un vif intérêt pour la musique et particulièrement pour le jazz. Il intégrera même le Hot Club de France dont le président d'honneur n'est autre que Louis Armstrong.
Dès son plus jeune âge, il s'intéresse plus à sa musique qu'à ses études, et voue un véritable culte à Duke Ellington auquel il fera souvent référence dans ses livres.
Dans les années 40, il intègre un orchestre de jazz et se met à l'écriture avec sa première femme, Michelle. Il écrit des saynètes de théâtre, des scénarios de films mais aussi des romans.
C'est avec Vercoquin et le plancton, son deuxième roman, que sa carrière d'écrivain commence véritablement. Lu et soutenu par Raymond Queneau, il sera publié chez Gallimard. Boris Vian jubile !
Quelques années plus tard paraît son roman le plus connu, L'écume des jours qui échouera de peu au prix de la Pléiade des éditions Gallimard. A cette époque, il rencontre Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir qu'il dépeint largement dans ses livres. Né à ce moment-là le pseudo de Vernon Sullivan qu'il emploiera pour ses romans les plus noirs, comme J'irai cracher sur vos tombes qui défrayera la chronique et finira par être interdit par arrêté ministériel.
Ce n'est que dans les années 50 qu'il se découvre une passion pour la variété et les chansons à textes. Il signe à ce moment-là la fameuse chanson Le déserteur.
Malade du coeur depuis son plus jeune âge, il est contraint d'abandonner peu à peu le chant et meurt d'une crise cardiaque en 1959.
 
A l'occasion des 100 ans de sa naissance, les héritiers de Boris Vian ont décidé de confier une mission un peu spéciale aux membres de l'OuLiPo (L'Ouvroir de Littérature Potentielle, groupe de littérature surréaliste, inventive et innovante qui naît au XXème siècle). En effet, de son vivant Boris Vian avait entamé l'écriture d'un roman digne de Vernon Sullivan, mais s'est arrêté aux quatre premiers chapitres. La mission de l'OuLiPo ? Terminer ce livre et faire honneur à Boris Vian. Bien sûr, ils ont accepté cette mission de bon coeur, estimant qu'un héritage pareil, "On n'y échappe pas".

Boris Vian de A à Z

Les écrits de Boris Vian

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