our la troisième réunion du Club Ados Mollat, neuf participants ont bravé la chaleur pour nous faire partager leurs coups de cœur : Alexandra, Ingrid, Gabrielle, Mathilde P-B, Valentine, Adeline, Arnaud, Max et Pierre.Merci à eux !
En ouverture, Une bouteille dans la mer de
Gaza
de Valérie Zenatti, le coup de cœur de la marraine, Sophie Ducharme, et de
Caroline, la libraire.
Tal, jeune fille de 17 ans, vit à
Jérusalem. Un soir un attentat survient dans sa rue, elle ressent alors
l'impérieux besoin d'écrire pour canaliser son angoisse. Elle s'interroge sur «
l'ennemi ». Qui est-il ? Que ressentent les habitants de la bande de Gaza ? N'y
aurait-t-il pas une jeune fille là-bas qui aurait les mêmes aspirations qu'elle
pour la paix ? Elle confie à son frère, soldat, une lettre qu'elle a glissée
dans une bouteille et lui demande de la jeter dans la mer de Gaza.
Ce roman nous plonge dans un quotidien à la fois
lointain et si proche. Valérie Zenatti ne tombe jamais dans les clichés faciles
et séduit son lecteur par sa générosité. Un regret : celui de tourner la
dernière page !
Arnaud nous a concocté un exposé aussi brillant que concis sur la littérature russe . De Pouchkine avec La fille du capitaine , fin XIXeme, à Kourkov et Le caméleon , auteur du XXeme siècle, en passant par Gogol et Tarass Boulba , il nous a baladés dans une Russie à l'histoire riche et perturbée. Où les idéaux sont en butte à une réalité toujours plus difficile. Pour Arnaud, cette littérature est une des plus belles du monde.
Alexandra a choisi Papa
longues jambes de Jean
Webster.
Judy, une orpheline de
17ans, va échapper à sa condition et au sinistre orphelinat dans lequel elle est
confinée grâce à un mystérieux bienfaiteur ; il lui offre de cultiver son don
d'écriture en lui payant des études à l'université. En échange, il lui demande
de lui écrire chaque mois et de lui raconter ses progrès. Elle correspond donc
avec celui qu'elle appelle « papa longues jambes » après l'avoir aperçu de
dos, le jour de sa sortie de l'orphelinat. Alexandra a beaucoup aimé ce roman
car elle a pu facilement s'identifier à l'héroïne ; elle a aimé l'ambiance qui
se dégage des descriptions de la vie à l'université. Un vrai plaisir
!
Mathilde P-B a présenté Vies de
sorcière de Célia Rees,
suite du Journal d'une
sorcière qu'elle avait choisi lors d'une réunion
précédente. Agnès une jeune indienne de notre époque comprend, à la lecture du
journal de Mary, qu'il lui faut retrouver la trace de Mary car leurs destins
sont liés.
Mathilde a apprécié cette suite originale qui
ne se place pas dans la continuité directe du précédent. L'écriture de Célia
Rees est riche et documentée historiquement : on découvre quantité de détails
sur les coutumes des indiens, sur les massacres entre les blancs et les Peaux
Rouges.
Adeline a débarqué de l'île d'Oléron avec Une
princesse peut en cacher une autre
de Brian Kate.
Julia, jeune
fille sans histoire, tente de trouver de l'argent afin d'aider sa mère à boucler
les fins de mois. Carina est une princesse qui veut absolument aller au concert
de son groupe préféré mais en est empêchée par le Protocole. Tout sépare ses
deux filles mais elles se ressemblent comme deux gouttes d'eau ; pour une
coquette somme d'argent, Julia accepte de prendre, pour quelques heures, la
place de Carina.
Un roman où l'on apprend de façon
humoristique que la vie de princesse n'est pas toujours rose et qu'il faut bien,
un jour ou l'autre, prendre son destin en main.
Gabrielle nous a fait partager le plaisir ressenti à la lecture
du Meilleur des
mondes de Aldous Huxley.
L'auteur a imaginé une société qui utiliserait la génétique et le clonage
pour le conditionnement et le contrôle des individus. Chaque être, conçu
artificiellement est conditionné pour appartenir à l'une des cinq catégories de
population. Heureusement, certains individus vont lutter et se révolter contre
l'ordre établi. Un grand classique de la science fiction.
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