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Une actualité de
Amandine
Publié le 04/10/2021
Dans "L’Amazone verte" (Charleston, 2021), la journaliste féministe Elise Thiébaut retrace la vie de Françoise D’Eaubonne, nous donnant ainsi l’occasion de se pencher de nouveau sur le parcours de cette grande femme.
Militante et grande figure du XXe siècle, Françoise d’Eaubonne est hélas tombée dans l’oubli pour une grande partie d’entre nous. Heureusement, preuve en est, les féministes ne l’ont pas oubliée et ses textes se voient peu à peu réédités.
Françoise d’Eaubonne a eu une vie plutôt mouvementée, à l’image de la ferveur de ses engagements. Mariée et enceinte à 23 ans, elle abandonne très vite mari et enfant, se rendant bien compte que ce n’est pas le genre de vie qu’elle souhaite. Lorsqu’elle retombe enceinte quelque temps plus tard, elle fait adopter le bébé par un couple en mal d’enfants. Françoise a toujours eu un seul but dans sa vie : écrire. Et justement, ses écrits lui apportent le succès nécessaire pour vivre de sa plume. Elle publie aussi bien de la littérature adulte que jeunesse, de la science-fiction et bien entendu des essais féministes. Certains éditeurs, pour notre plus grand plaisir, décident aujourd'hui de lui redonner la part belle.
Un de ses livres les plus célèbres, Le féminisme ou la mort, réédité au Passager clandestin à l’automne 2020 fait référence au livre de René Dumont, L’utopie ou la mort (un essai d'écologie incontournable), dont elle soutient la candidature durant la présidentielle de 1974. C’est dans ce livre qu’elle théorise et met un nom sur un concept alliant les causes écologiques et féministes face au patriarcat : l’écoféminisme.
Tout au long de sa vie, Françoise D’Eaubonne a fait preuve d’un engagement incroyable, que ce soit pour l’homosexualité, pour l’émancipation des femmes ou encore pour l’écologie. Elle a toujours pensé que la violence était légitime pour répondre à l’oppression. D’ailleurs, avec son dernier amour, elle va jusqu’à poser une bombe dans la centrale nucléaire en construction de Fessenheim.
Sa vie fut riche, intense et souvent difficile notamment dans ses relations amoureuses et familiales. C’est une femme inoubliable qui laisse un grand héritage, indispensable pour penser le féminisme et l’oppression aujourd’hui. N’attendez pas pour (re)découvrir cette grande penseuse du XXe siècle.
Françoise d’Eaubonne a eu une vie plutôt mouvementée, à l’image de la ferveur de ses engagements. Mariée et enceinte à 23 ans, elle abandonne très vite mari et enfant, se rendant bien compte que ce n’est pas le genre de vie qu’elle souhaite. Lorsqu’elle retombe enceinte quelque temps plus tard, elle fait adopter le bébé par un couple en mal d’enfants. Françoise a toujours eu un seul but dans sa vie : écrire. Et justement, ses écrits lui apportent le succès nécessaire pour vivre de sa plume. Elle publie aussi bien de la littérature adulte que jeunesse, de la science-fiction et bien entendu des essais féministes. Certains éditeurs, pour notre plus grand plaisir, décident aujourd'hui de lui redonner la part belle.
Un de ses livres les plus célèbres, Le féminisme ou la mort, réédité au Passager clandestin à l’automne 2020 fait référence au livre de René Dumont, L’utopie ou la mort (un essai d'écologie incontournable), dont elle soutient la candidature durant la présidentielle de 1974. C’est dans ce livre qu’elle théorise et met un nom sur un concept alliant les causes écologiques et féministes face au patriarcat : l’écoféminisme.
Tout au long de sa vie, Françoise D’Eaubonne a fait preuve d’un engagement incroyable, que ce soit pour l’homosexualité, pour l’émancipation des femmes ou encore pour l’écologie. Elle a toujours pensé que la violence était légitime pour répondre à l’oppression. D’ailleurs, avec son dernier amour, elle va jusqu’à poser une bombe dans la centrale nucléaire en construction de Fessenheim.
Sa vie fut riche, intense et souvent difficile notamment dans ses relations amoureuses et familiales. C’est une femme inoubliable qui laisse un grand héritage, indispensable pour penser le féminisme et l’oppression aujourd’hui. N’attendez pas pour (re)découvrir cette grande penseuse du XXe siècle.
