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Une actualité de
Anaïs H.
Publié le 11/11/2018
En ce 11 novembre 2018, nous célébrons le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, dite « Grande guerre ».
En 1914, un événement en marque le début : un archiduc austro-hongrois est victime d’un attentat à Sarajevo, commis par un extrémiste serbe. L’empereur autrichien décide alors de donner une leçon à la Serbie, avec le soutien de la Russie. La France et l’Allemagne choisissent leur camp : la France soutient la Russie et l’Allemagne défend l’Autriche. Par peur d’être prise en tenailles par la Russie et la France, l’Allemagne donne l’offensive en août 1914. Les soldats français, que l’on appellera les « poilus », sont mobilisés. On imagine alors qu’il s’agit d’une affaire de quelques mois, mais la guerre s’enlise en 1915 où de nouvelles armes et techniques apparaissent (gaz toxique, mitraillettes, aviation…). En 1916, des alliances se créent et le conflit gagne l’Europe entière. C’est aussi l’année des grandes batailles comme celles de Verdun et de la Somme. En 1917, les Etats-Unis s’impliquent dans le conflit et prennent parti pour l’alliance franco-russo-britannique. En 1918, alors que les Allemands atteignent Paris, une révolution éclate dans l’empire germanique. Fragilisée, l’Allemagne se voit obligée d’abdiquer pour préserver son pays de l’envahisseur russe. L’armistice est signé le 11 novembre 1918 dans un wagon au milieu de la forêt de Compiègne. Ce traité de paix n’en porte que le nom puisque les vainqueurs aspirent à humilier les perdants, ce qui rend la réconciliation impossible. L’Europe est ruinée, dévastée et endettée jusqu’au cou. La Russie tombe sous le joug d’un régime totalitaire communiste où libertés et droits de l’individu sont sacrifiés au nom du « bonheur pour tous ».
On ne compte pas loin de 18 millions de morts, civils et militaires, sans prendre en compte les différentes épidémies, conséquences indirectes de la Grande Guerre. Il y a les morts mais aussi les blessés, les mutilés de guerre, surnommés les « gueules cassées » dont la réinsertion dans la vie civile à la fin de la guerre, fut particulièrement difficile. Coûtant trop cher à la société, ils sont peu à peu abandonnés à leur détresse morale et physique par l’Etat.
La Première Guerre mondiale, appelée « der des der », est une période funeste de l’Histoire, et c’est par devoir de mémoire que je vous propose de découvrir une bibliographie (non exhaustive, bien évidemment) sur le sujet, dont beaucoup d’auteurs se sont emparés.
