Carte fidélité
Mollat Radio
Chargement...
Suggestions de mots clés
Suggestions de contenus éditoriaux
Chargement...
Suggestions littéraires
Chargement...
Publié le 22/06/2012
« Misia boudeuse, artificieuse, géniale dans la perfidie, raffinée dans la cruauté (...). Elle excitait le génie comme certains rois savent fabriquer des vainqueurs, rien que par la vibration de son être », Paul Morand in Venises (Ed. Gallimard).
Il est des personnes qui ne marquent leur temps d'aucune œuvre personnelle, mais dont l'influence sur leurs contemporains est si vive qu'elle grave à jamais de son empreinte les mémoires et les cœurs. Misia Sert est une de ses personnes.
Pianiste talentueuse et sublime beauté, d'abord mariée à Thadée Nathanson, fondateur de La Revue Blanche, elle se fait vite connaître du milieu intellectuel et artistique parisien. Elle devient l'ami de Coco Chanel, Picasso, fréquente Mallarmé, Proust, Cocteau, Colette…
On pourrait vite la réduire à une figure de femme fatale dont tous les artistes désireraient capter la beauté et conquérir le cœur. Et manifestement ce fut le cas. Courtisée par les plus grands, elle fut le modèle et l'égérie de Toulouse-Lautrec, Vuillard, Bonnard, Renoir, Odilon Redon, Vallotton… Et se mariera finalement avec José Maria Sert. Elle côtoiera également des compositeurs comme Satie, Debussy, Poulenc, Stravinsky, inspirera et fascinera Maurice Ravel. Outre la muse captivante, Misia fut également une figure importante de l'effervescence intellectuelle du début du XXème siècle. Elle joua un rôle fondamental de découvreuse et d'intercesseur par les rencontres qu'elle organisa dans ses appartements et le soutient qu'elle apporta aux artistes qu'elle appréciait (notamment les ballets russes de son ami Diaghilev).
Le musée d'Orsay consacre à Misia Sert une exposition (du 12 juin au 9 septembre 2012) et un très beau catalogue qui éclaire d'un regard original une figure incontournable de la vie artistique parisienne de la belle époque.
Illustration : Misia au piano par Toulouse-Lautrec
Pianiste talentueuse et sublime beauté, d'abord mariée à Thadée Nathanson, fondateur de La Revue Blanche, elle se fait vite connaître du milieu intellectuel et artistique parisien. Elle devient l'ami de Coco Chanel, Picasso, fréquente Mallarmé, Proust, Cocteau, Colette…
On pourrait vite la réduire à une figure de femme fatale dont tous les artistes désireraient capter la beauté et conquérir le cœur. Et manifestement ce fut le cas. Courtisée par les plus grands, elle fut le modèle et l'égérie de Toulouse-Lautrec, Vuillard, Bonnard, Renoir, Odilon Redon, Vallotton… Et se mariera finalement avec José Maria Sert. Elle côtoiera également des compositeurs comme Satie, Debussy, Poulenc, Stravinsky, inspirera et fascinera Maurice Ravel. Outre la muse captivante, Misia fut également une figure importante de l'effervescence intellectuelle du début du XXème siècle. Elle joua un rôle fondamental de découvreuse et d'intercesseur par les rencontres qu'elle organisa dans ses appartements et le soutient qu'elle apporta aux artistes qu'elle appréciait (notamment les ballets russes de son ami Diaghilev).
Le musée d'Orsay consacre à Misia Sert une exposition (du 12 juin au 9 septembre 2012) et un très beau catalogue qui éclaire d'un regard original une figure incontournable de la vie artistique parisienne de la belle époque.
Illustration : Misia au piano par Toulouse-Lautrec
