en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Ce rapport analyse, dans une perspective de longue période, la façon dont l'Etat a tiré parti de la détention d'importantes participations au capital des plus grands groupes industriels de défense opérant sur le sol français pour protéger ses intérêts stratégiques et patrimoniaux. ©Electre 2025
Seul ou avec des partenaires, l'État est en position de premier actionnaire dans six des huit principales entreprises industrielles de défense françaises.
Le présent rapport public de la Cour des comptes dresse un bilan, dans l'ensemble, positif, de l'action de l'État en tant qu'actionnaire de ces entreprises : les anciens arsenaux ont été transformés en entreprises commerciales (GIAT Industries, DCNS, SNPE) et l'État a fortement contribué au développement national et international des groupes Thales, Safran et EADS, dont les activités industrielles de défense participent notamment à la dissuasion nucléaire française.
Cependant, la Cour relève que l'État a fait preuve, à de nombreuses occasions, de faiblesses : en se mettant en risque de perdre le contrôle d'activités industrielles au coeur de la défense nationale, en acceptant de diluer son pouvoir sans obtenir de ses partenaires de réelles contreparties en termes de niveau de présence au capital (EADS) ou dans l'exercice de ses droits à proportion de sa position au capital (Safran, Thales). L'État a, par ailleurs, du mal à arbitrer entre ses intérêts en tant que client et actionnaire, et entre ses intérêts patrimoniaux et stratégiques.
La Cour invite donc l'État à exercer pleinement ses pouvoirs d'actionnaire, à clarifier sa stratégie et à mieux organiser le pilotage interministériel de sa mise en oeuvre. Elle ajoute qu'un dispositif régalien inspiré des pouvoirs attribués au Président des États-Unis par l'amendement Exon-Florio, s'il pouvait être mis en place dans un cadre national ou européen, constituerait, sinon une alternative, du moins un complément utile au contrôle actionnarial.
Paru le : 27/04/2013
Thématique : Politique monétaire et budgétaire
Auteur(s) : Auteur : France. Cour des comptes
Éditeur(s) :
La Documentation française
Collection(s) : Cour des comptes, rapport public thématique
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-11-009449-0
EAN13 : 9782110094490
Reliure : Broché
Pages : 161
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 282 g