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Cette mise en valeur du rôle et de la place de la preuve dans l'édification d'un jugement analyse les conditions et les limites d'une possibilité de connaissance du juge à partir des preuves et aborde le rôle effectif de l'inquisitoire et de l'intime conviction en contentieux administratif. ©Electre 2024
Ainsi que l'affirme le Président Rouvière, «Le juge administratif n'est pas un juge d'instruction mais l'instruction du procès administratif est une dimension essentielle de sa fonction». En effet, le juge administratif ne recherche pas la vérité des faits. Il cherche à assurer une normalité de la vie administrative. Le régime de la preuve découle de cette volonté. En matière de recours pour excès de pouvoir, le juge soulage fortement le requérant, mais sans procéder à des mesures d'instruction. En matière de plein contentieux, au contraire, alors que la charge de la preuve retrouve un rôle déterminant (les mécanismes de responsabilité pour faute présumée sont des renversements de la charge de la preuve), il est plus enclin à mettre en oeuvre des mesures d'instruction.
Faut-il alors comprendre que la preuve a finalement peu d'importance en excès de pouvoir alors qu'elle en a beaucoup plus en plein contentieux ? Est-ce la place du fait au sein de chacun de ces recours qui détermine le rôle de la preuve ? En réalité, si le juge revient toujours à la charge de la preuve en cas de doute persistant, il manifeste une grande liberté dans l'administration et l'appréciation de la preuve. Le souci d'efficacité explique largement ce pragmatisme.
Son effort de preuve est-il alors suffisant ? La pratique de la preuve est-elle amenée à subir des changements ?
Si des évolutions sont prévisibles et souhaitables, une révolution probatoire paraît cependant peu envisageable. La situation est surtout globalement satisfaisante. La preuve peut émerger au cours de l'instruction par l'application d'une méthode objective et contradictoire. Sur ce plan, la dimension culturelle de la preuve refait surface. L'apparition de la preuve est située historiquement et son évolution s'est déroulée selon une tension constante entre preuve scientifique et juridique, preuve rationnelle et sensible, puis preuve écrite et orale. La preuve devant le juge administratif est travaillée par ces tensions.
Héritière d'une procédure rationnelle et écrite, la justice administrative fait aujourd'hui l'objet de débats autour d'un renouveau par la preuve sensible et orale. Elle aspire en effet à se rapprocher de son usager et à renouveler son image.
Paru le : 29/06/2013
Thématique : Droit constitutionnel
Auteur(s) : Auteur : Caroline Foulquier
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Logiques juridiques
Contributeur(s) : Préfacier : Jean-Arnaud Mazères
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-336-30237-9
EAN13 : 9782336302379
Reliure : Broché
Pages : 684
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 3.6 cm
Poids: 1010 g