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Renouvellement de l'approche faite jusqu'alors de la guerre civile libanaise mais aussi des crises plus récentes de 2007 et 2008. L'état de la mémoire de la guerre de 1975 est révélatrice des contradictions qui caractèrisent la période de l'après-guerre. ©Electre 2025
Liban : la guerre et la mémoire
Déclenchée en 1975 la guerre du Liban s'est achevée en 1990. Face à l'« oubli officiel » (amnistie générale, absence d'une commission nationale indépendante sur les disparus...), une culture civile de la mémoire s'est déployée. Comment les différents acteurs envisagent-ils le lien entre mémoire et non récidive ? Les familles des disparus, avec d'autres associations, revendiquent une réflexion critique autour de la guerre, une exigence de vérité sur les disparus ainsi qu'une « promesse politique » de ne pas reproduire les violations des droits de l'homme.
Réalisée sous l'égide du ministère des Déplacés, la réconciliation du Mont Liban a neutralisé les velléités de vengeance et a permis aux déplacés de revenir dans leurs localités. Elle n'a pourtant pas prévu un espace pour la parole des victimes. En outre, son caractère communautaire a ôté toute possibilité de pardon. Recueillis dans trois villages de cette région entre 2000 et 2004, des récits témoignent des massacres, du déplacement forcé, des violences sur les maisons et les terres. Ils expriment les tensions autour de la question de la responsabilité : est-elle individuelle, communautaire, celle d'une tierce partie ? Ils disent aussi la haine confrontée à l'amitié, l'amour brut et innocent de la terre, la relation difficile avec la ville du littoral où les villageois séjournent durant la période de leur déplacement. Le récit de mémoire s'est avéré un genre de réflexion à part entière concernant la relation entre parole, mémoire et oubli (« ne pas en parler »). Il s'est également avéré un instrument du présent et un acte politique : réclamer une société pacifiée, revendiquer une nation intégrée qui transcende les particularismes et dénoncer l'incurie des autorités publiques en matière d'aides pour retravailler la terre.
Reconnue et ignorée, révélée et dissimulée, inspirant fidélité ou méfiance, la mémoire de la guerre de 1975 éclaire certaines facettes d'un présent accidenté en même temps qu'elle révèle la place croissante de l'action civile dans sa pacification.
Paru le : 06/06/2011
Thématique : Liban
Auteur(s) : Auteur : Aïda Kanafani-Zahar
Éditeur(s) :
Presses universitaires de Rennes
Collection(s) : Histoire
Contributeur(s) : Préfacier : Antoine Garapon
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7535-1338-9
EAN13 : 9782753513389
Reliure : Broché
Pages : 259
Hauteur: 25.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.9 cm
Poids: 416 g