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Etude consacrée aux pratiques d'application de la peine de mort au XXe siècle. L'auteur s'intéresse particulièrement aux condamnations à mort dites de droit commun et se propose notamment d'analyser la manière dont ce châtiment s'inscrit dans le fonctionnement normal de la justice et de l'administration dans un pays démocratique tel que la France. ©Electre 2025
Le châtiment suprême
L'application de la peine de mort en France (1906-1981)
Sur le point de disparaître en France à la fin du XIXe siècle, la peine de mort connaît un regain à partir de 1906, S'appuyant sur les émotions punitives présentes dans l'opinion publique ainsi que sur les discours criminologiques, le système judiciaire vise à l'élimination de certains accusés. La peine capitale reste cependant marginale dans l'ensemble de la répression pénale et ne punit qu'une minorité de crimes de sang considérés comme particulièrement atroces. Les condamnés à mort sont fréquemment issus des couches les plus misérables et les moins intégrées de la société. Les discours judiciaires, plaidoiries, réquisitoires, expertises, s'affrontent pour déterminer si ces individus peuvent disposer de circonstances atténuantes. Les fonctions de la peine de mort sont alors discutées : s'agit-il de faire un exemple, de venger ou d'épurer le corps social ? S'entremêlent alors considérations rationnelles et émotionnelles. Ces discussions ont lieu à deux niveaux : celui de la cour d'assises d'abord, où l'enjeu est de convaincre les citoyens siégeant comme jurés, celui de l'administration ministérielle et présidentielle ensuite, où l'enjeu est de décider d'une éventuelle grâce. Les condamnés à mort, en attendant que l'on statue sur leur sort, sont détenus dans des conditions particulièrement sévères, devant éviter évasion ou suicide. Leur temps et leur espace sont extrêmement normés, ce qui ne les empêche pas de les aménager à des fins qui leur sont propres. La préparation à la mort s'inscrit dans des perspectives tant laïques que religieuses. Le cas échéant, la décision d'exécution mobilise forces de l'ordre, personnel pénitentiaire, l'exécuteur et ses aides, pour un acte conjuguant aspects bureaucratiques et brutale violence. Sinon, le condamné est rendu aux circuits pénitentiaires ordinaires, où il risque cependant une autre forme de mort pénale.
Paru le : 18/12/2018
Thématique : Droit Pénal
Auteur(s) : Auteur : Nicolas Picard
Éditeur(s) :
Institut francophone pour la justice et la démocratie
Collection(s) : Collection des thèses
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-37032-192-3
EAN13 : 9782370321923
Reliure : Broché
Pages : 844
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 4.3 cm
Poids: 1332 g