Un coup de coeur de Géraldine
Mais le déni peut aussi conduire à la reproduction de comportements déviants, de maltraitance ou de violences familiales.
Il nourrit les dérives complotistes, véhiculées par des individus aveuglés, enfermés dans leur radicalité. Les événements récents (crise sanitaire, crise environnementale) ont en effet constitué un terrain propice au développement du complotisme (antivax, climatosceptiques…), largement amplifié par les réseaux sociaux et leur logique algorithmique.
« Les algorithmes nous imposent d’être simples, donc caricaturaux, mais aussi impulsifs en valorisant les émotions sur la raison, et alarmistes en valorisant les émotions négatives qui voyagent plus vite sur Internet et font plus d’adeptes que les émotions positives ».
Mais le déni n’est pas une fatalité.
Développer l’esprit critique, favoriser les échanges (non virtuels), s’enrichir d’expériences nouvelles, privilégier la bienveillance… Après un éclairage brillant sur les mécanismes psychiques en jeu, Serge Tisseron nous propose des solutions pour prévenir le déni et sortir de l’impasse.
Un ouvrage essentiel.