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Les cahiers du Septentrion. Vol. 41. Les couturières de Montréal au XVIIIe siècle

Auteur : Suzanne Gousse

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Résumé

Cette enquête sur les couturières jette la lumière sur une pratique artisanale peu connue et dont la compréhension repose sur des approximations. Exploitant une variété de sources, Suzanne Gousse prend comme point de départ les livres de comptes d'un marchand du XVIIIe siècle qui nomme les femmes avec lesquelles il fait affaire. Les vêtements tout faits n'étaient vendus dans la vallée du Saint-Laurent aux XVIIe et XVIIIe siècles que sur le marché de l'usagé. Le prêt-à-porter est apparu à Montréal pour fournir le marché de la traite des fourrures, dont la clientèle était essentiellement amérindienne et non pas coloniale. Contrairement à une idée largement répandue, les couturières n'étaient pas nécessairement pauvres, du moins au XVIIIe siècle, intégrées qu'elles étaient au milieu des artisans aisés et des commerçants. La formation en dessin de mode de l'auteure ainsi que son expérience dans la confection de vêtements historiques lui ont permis de mieux saisir toutes les dimensions de la pratique des couturières de Montréal présentes dans les sources écrites. «C'est en posant des questions inédites aux documents qu'on peut placer les femmes dans l'histoire, car les femmes sont dans l'histoire». - Micheline Dumont, extrait de la préface ©Electre 2024

Cette enquête sur les couturières jette la lumière sur une pratique artisanale peu connue et dont la compréhension repose sur des approximations. Exploitant une variété de sources, Suzanne Gousse prend comme point de départ les livres de comptes d'un marchand du XVIIIe siècle qui nomme les femmes avec lesquelles il fait affaire. Les vêtements tout faits n'étaient vendus dans la vallée du Saint-Laurent aux XVIIe et XVIIIe siècles que sur le marché de l'usagé. Le prêt-à-porter est apparu à Montréal pour fournir le marché de la traite des fourrures, dont la clientèle était essentiellement amérindienne et non pas coloniale. Contrairement à une idée largement répandue, les couturières n'étaient pas nécessairement pauvres, du moins au XVIIIe siècle, intégrées qu'elles étaient au milieu des artisans aisés et des commerçants. La formation en dessin de mode de l'auteure ainsi que son expérience dans la confection de vêtements historiques lui ont permis de mieux saisir toutes les dimensions de la pratique des couturières de Montréal présentes dans les sources écrites. «C'est en posant des questions inédites aux documents qu'on peut placer les femmes dans l'histoire, car les femmes sont dans l'histoire». - Micheline Dumont, extrait de la préface

Fiche Technique

Paru le : 23/09/2013

Thématique : Anthropologie

Auteur(s) : Auteur : Suzanne Gousse

Éditeur(s) : SEPTENTRION

Collection(s) : Les cahiers du Septentrion

Série(s) : Non précisé.

ISBN : 978-2-89448-747-1

EAN13 : 9782894487471

Pages : 272


Poids: 0 g