Paul Lafargue, gendre de Karl Marx, consacre sa vie au développement du mouvement socialiste international. Dans ce pamphlet, il décrit l'étrange folie qu'est l'amour du travail en critiquant l'aliénation subie par l'homme dans la société capitaliste. Il défend un droit à l'oisiveté qui permettrait aux hommes de se libérer des carcans de la production et de la consommation. ©Electre 2025
« Après la mort, le Capital me laissera m'asseoir et me délasser. »
Pas plus de trois heures par jour ! Voilà tout le temps qui devrait être consacré au travail, pour Paul Lafargue. Dans son brûlot de 1880, Le Droit à la paresse, il nous rappelle que le temps libre est le bien le plus inégalement réparti : quand les riches se prélassent, les plus pauvres se tuent à l'ouvrage. Dès lors, il nous exhorte à ne plus considérer la paresse comme un vilain défaut mais comme un projet de vie politiquement subversif. À renverser la question du rapport entre l'activité salariée et le temps libre. La paresse n'est toutefois pas synonyme d'inactivité, mais d'activités libérées de l'emprise marchande. Ne pas travailler ne veut pas forcément dire ne rien faire. Paresser, c'est aussi créer, réparer, tisser des liens : vivre dignement.
Paru le : 04/06/2025
Thématique : Economie générale
Auteur(s) : Auteur : Paul Lafargue
Éditeur(s) :
Payot
Collection(s) : Petite bibliothèque Payot
Contributeur(s) : Préfacier : Denis Colombi - Postfacier : Sandrine Rousseau
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-228-93908-9
EAN13 : 9782228939089
Reliure : Broché
Pages : 133
Hauteur: 17.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 92 g
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