Quatrième de couverture
Au coeur de l'histoire reliant l'Europe à l'Afrique, la coercition économique européenne a progressivement pris forme. Entre, une conditionnalité politique insérée dans un nombre croissant d'accords euro-africains, et des mesures restrictives entérinées par les traités européens, l'analyse juridique propose une conception renouvelée de l'action de contraindre, prompte à répondre au besoin de se doter d'un outil d'influence opérationnel, au service de l'action extérieure.
Le croisement des constructions normatives, et d'une approche factuelle des rapports euro-africains, éloigne la pratique européenne du cadre étroit proposé par les notions de sanction ou de contre-mesure, marquées par une intention punitive ou encore une exigence de réciprocité souvent difficilement identifiable, au profit d'une lecture décomplexée des leviers de contrainte économique, dont la conjonction avec la force douce, incarne un acteur international aussi indéniablement complexe qu'incontournable sur l'échiquier mondial.
Hors des jugements de valeur, l'ouvrage retrace la construction d'un schéma d'interaction fondé sur un déséquilibre économique persistant, validé par les instruments juridiques internationaux, dont la déconstruction trouve sa source dans la reconfiguration géostratégique initiée en Afrique et dans la capacité de l'Union à renouveler son approche du partenariat euro-africain, pour le placer au niveau des aspirations égalitaires portées par les nouvelles générations.
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