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Un coup de coeur de Mollat
Le saviez vous ?Michel Troigros, grand cuisinier de Roanne, est italien. Cet ouvrage nous dévoile une face cachée de ce chef influencé par son père bien entendu mais aussi de façon plus discrète par sa grand-mère, Anna, la Mémé Forte.
Michel Troigros est l'actuel chef de la « dynastie » familiale installée à Roanne depuis 1930. Cette famille détient 3 étoiles depuis plus de 30 ans! C'est dire à quel point Michel était destiné à devenir un cuisinier de renom. Il s'inspire de son père et reprend ainsi tout un héritage culinaire. C'est sans compter sur la grand-mère, la mamma italienne qui vint s'installer chez eux, à Roanne, pendant l'enfance du maestro. Femme de l'ombre, elle s'occupe des affaires quotidiennes de la maison et a transmis à Michel le goût pour les plats traditionnels : gnocchis du dimanche, légumes italiens, conserves… Le cuisinier s'appliquera plus tard à intégrer cette cuisine de tous les jours dans son restaurant raffiné de Roanne qu'il dirige avec sa femme.
Cet ouvrage est consacré à cet aspect peu connu de la cuisine de Troisgros. L'auteure nous raconte l'histoire du chef et nous explique ce que l'Italie représente pour lui. Embarquement immédiat dans une famille franco-italienne où le pari de mêler deux identités culinaires fortes a été réussi. Nos papilles sont prêtes à être stimulées par les photos appétissantes qui accompagnent chaque recette. La classification des plats est surprenante. Le livre est découpé en 5 chapitres qui traitent chacun de thèmes peu habituels comme Les outils ou Les techniques pour n'en citer que deux.
Les recettes sont simples et aisément réalisables à la maison. Les ingrédients requis sont facilement accessibles par tous. Il s'agit surtout de légumes, de viandes, de poissons, d'épices et bien sûr de parmesan. A vous de vous lancer dans la réalisation des gnocchis de la Mémé armés de bonnes pommes de terre, de parmesan et surtout d'une bonne dose de patience ! Sachez que de toutes manières vous n'égalerez jamais cette femme dont les gnocchis sont à Michel ce que la madeleine fut à Proust.