Réunit 27 contributions sur la gauche en Allemagne et sa presse, organisées chronologiquement : le 1re est relative à l'Allemagne wilhelminienne, la 2e à la République de Weimar, la 3e sur le IIIe Reich, la 4e sur les années d'après-guerre. Pour chaque périodique, cette étude vise à mettre en lumière les contours des réseaux dont les revues sont l'émanation, et l'idéologie qu'elles véhiculent. ©Electre 2025

Les 27 études de cas réunies dans le présent recueil sont le résultat des travaux d'un colloque international qui a eu lieu du 5 au 7 décembre 2001 à l'Université de Metz. Elles envisagent respectivement l'époque de la constitution du milieu allemand de gauche (1890-1914), celle où il se fragmente (1918-1933), puis celle de sa mise en péril (1933-1939) et enfin les tentatives parfois peu fructueuses qui ont été entreprises après 1945 pour le reconstituer. Les représentants de la gauche étudiés ici sont soit étrangers aux groupes constitués soit des militants des partis politiques et des formations qui se sont créées en Allemagne à partir de 1890 (sociaux-démocrates, socialistes, communistes, chrétiens de gauche, pacifistes etc.). Afin de restituer aussi fidèlement que possible les débats et les préoccupations propres à ces réseaux ainsi que certaines discussions et controverses avec d'autres groupes, l'accent a été mis sur le rôle des revues qui servaient de tribunes aux intellectuels en question.

Der vorliegende Band enthält die Ergebnisse eines internationalen Kolloquiums, das vom 5.-7. Dezember 2001 in Metz stattgefunden hat. Die 27 hier vereinten Fallstudien behandeln die Konstituierungsphase des linken Intellektuellenmilieus (1890-1914), die Phase seiner Fragmentierung (1918-1933), die seiner Infragestellung (1933-1939) und schließlich die oft wenig ertragreichen Versuche der Neukonstituierung, die nach 1945 unternommen worden sind. Die Vertreter des hier untersuchten linksintellektuellen Milieus sind entweder Außenseiter oder aktive Mitglieder der politischen Parteien und Gruppierungen, die sich in Deutschland seit 1890 gebildet hatten (Sozialdemokraten, Sozialisten, Kommunisten, linksorientierte Christen, Pazifisten etc.). Um die für diese Netzwerke charakteristischen Debatten und Anliegen sowie einige Diskussionen und Kontroversen mit anderen Gruppen möglichst getreu wiederzugeben, wurde der Schwerpunkt auf die Rolle der Zeitschriften gelegt, die den jeweiligen Intellektuellen als Plattform dienten.